Violences scolaires. Le débat fait des vagues à l'Assemblée, Jean-Michel Blanquer se défend.
par Kangai News
Violences scolaires. Le débat fait des vagues à l'Assemblée, Jean-Michel Blanquer se défend. Le sujet des violences à l'école s'est invité dans l'hémicycle, mardi. Le ministre de l'Éducation nationale, qui a dû répondre à plusieurs questions, s'est efforcé de défendre l'institution après l'agression d'une professeure par un lycéen, à Créteil. Tandis que le hashtag #PasDeVague continue son chemin sur Twitter, permettant aux enseignants d'évoquer les violences subies ou constatées en milieu scolaire tout en égratignant les instances de l'Éducation nationale, le débat rebondit sur le terrain politique. Mardi 23 octobre, à l'Assemblée nationale, plusieurs questions adressés au ministre Jean-Michel Blanquer ont porté sur le sujet des violences à l'école, après la mise en examen d'un lycéen de Créteil (Val-de-Marne), filmé en train de braquer sa professeure avec une arme. Une députée LR sonne la charge « Vous êtes le ministre de l'impuissance politique », a lancé la députée Les Républicains Valérie Beauvais, reprochant au ministre de l'Éducation nationale un « décalage entre paroles et actes ». Question de la députée de la Marne : « Quand allez-vous descendre de votre tour d'ivoire pour apporter des solutions urgentes aux problèmes qui minent l'école ? » « Il n'y a eu aucun laxisme dans cette affaire » Agacé, Jean-Michel Blanquer a assuré que « dès le début, l'institution a réagi » et qu' « une plainte a été déposée ». Face à des bancs de droite plutôt agités - « l'exemple du chahut et du désordre », selon le ministre - Jean-Michel Blanquer s'est interrompu à plusieurs reprises. « Il n'y a eu aucun laxisme dans cette affaire », a-t-il martelé, ajoutant qu'à son arrivée au ministère de l'Éducation nationale, « on a dit qu'il ne fallait pas dire 'pas de vague' ». Le ministre veut des conseils de discipline « Je trouve assez paradoxal d'être accusé d'être complice de ce qui est en train de se passer alors que je n'ai cessé de dire à tous les personnels de direction que tous les faits devaient être signalés », qu'« on ne devait pas avoir peur de faire des conseils de discipline », a également indiqué Jean-Michel Blanquer.
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