Violences intrafamiliales. Dans l'Oise, la gendarmerie veut informer les victimes discrètement grâce aux pharmacies
par Oise Hebdo
Depuis la crise sanitaire les violences intrafamiliales ne cessent d'augmenter. Dans l'Oise, la gendarmerie a eu l'idée d'informer discrètement les victimes via les sachets distribués en pharmacie. Ce mercredi après-midi, il y a foule dans la pharmacie Cordier de Bresles. En plus des clients, la préfète et des représentants des forces de l'ordre sont présents, accompagnés par des acteurs du milieu associatif. Tous ont participé à l'élaboration d'un support de communication insolite pour mieux informer les victimes de violences intrafamiliales. Désormais, les officines du département auront la possibilité de transmettre tous les numéros utiles via le sachet qui contient les médicaments. Une solution à la fois discrète et pratique qui vise à pousser les victimes à se confier, sans pour autant les stigmatiser. Une idée de la gendarmerie L'idée de ce sachet est venue de la gendarmerie. Et plus précisément du Groupe d’atteinte aux personnes (GAP) représenté par l'adjudant-cheffe Sandrine Forestier. Elle explique qu'en plus des personnes victimes de violences qui se signalent, «il faut détecter celles qu'on ne connaît pas encore.» Corinne Orzechowski, la préfète de l'Oise, abonde : «Les violences intrafamiliales sont un fléau dans le département.» En 2021, plus de 4 000 interventions ont été recensées en zone gendarmerie pour ce phénomène. Et on compte 2 342 victimes. D'après les forces de l'ordre présentes ce jour, l'année 2022 démarre sur les mêmes bases. Avec même une légère hausse du nombre de victimes.
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