Violences du 1er-Mai. 109 personnes en garde à vue, Collomb promet « plus de forces de l'ordre ».
par Ça Zap - Zapping TV
Violences du 1er-Mai. 109 personnes en garde à vue, Collomb promet « plus de forces de l'ordre ». Au lendemain des manifestations du 1er mai et des débordements qui les ont accompagnées, l'heure est au bilan. Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a fait état de 109 personnes en garde à vue, tandis que le ministre de l'Intérieur a déclaré vouloir augmenter le nombre de force de l'ordre lors des prochaines manifestations. Les manifestations du 1er mai ont été marquées par des débordements et des actes de violences en marge des cortèges parisiens. Le préfet de police de la capitale a annoncé mercredi 2 mai que 109 personnes étaient en garde à vue au lendemain des événements, tandis que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a promis davantage de forces de l'ordre des prochaines manifestations. Michel Delpuech, interrogé sur France Inter, a réfuté les accusations de sous-estimation de la situation. « Il y avait assez de policiers », a affirmé le préfet. 1 500 forces de l'ordre avaient été mobilisées pour encadrer les manifestations. Au total, 283 personnes avaient été interpellées. Le préfet de police de Paris a également balayé la question du délai d'intervention : « Je n'ai pas tardé à intervenir ». Soulignant qu'il n'y avait eu qu'un blessé léger, Michel Delpuech a rejeté l'idée de poster des policiers devant les commerces le long du parcours de manifestation. « Les policiers n'ont pas vocation à devenir des cibles », a-t-il justifié, avant d'expliquer que les commerçants étaient invités à fermer leurs boutiques le temps de la mobilisation. « Séparer les manifestants de ceux qui veulent casser » Le ministre de l'Intérieur a promis de son côté d'augmenter la présence policière lors des prochaines manifestations. « Pour les prochaines manifestations, il y aura encore plus de forces de l'ordre avec la volonté cette fois-ci de séparer totalement les manifestants de ceux qui veulent casser », a déclaré Gérard Collomb. Selon la préfecture de police, près de « 1.200 black blocs » au sein d'un précortège composé de 14.500 personnes ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et causé des dégradations, perturbant le défilé parisien des syndicats, qui n'a pas pu se dérouler comme prévu, suscitant de vives critiques politiques. « On ne peut pas faire face malgré la mobilisation de 21 compagnies à des mouvements qui tout d'un coup, prennent une ampleur qui n'avait jamais été connue », a affirmé Gérard Collomb. « Nous ne pouvons pas interpeller un certain nombre de gens qui arrivent comme vous et moi en civil, et qui tout à coup s'habillent en black bloc, se mettent au milieu de la foule », a-t-il ajouté. « Violence qui monte dans les propos, dans les appels » « On a affaire à une violence qui monte dans les propos, dans les appels », a-t-il dit en s'indignant notamment d'un appel à la manifestation pour le 1er mai lancé sur les réseaux sociaux, intitulé « une journée en enfer » et illustré d'une « image de policiers qui prennent feu ». « Vous avez une partie de la classe politique qui appelle à faire la "fête à Macron", certains le prennent au pied de la lettre », a tancé M. Collomb assurant qu'il ne visait pas la France Insoumise bien que cette formule soit justement l'un des mots d'ordre d'une mobilisation nationale le 5 mai lancé par le député LFI François Ruffin. « Attention au verbe qu'on emploie car un certain nombre de jeunes peuvent y être sensibles », a souligné le ministre.
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