Violences conjugales : Sylvaine Grevin veut que la mort de sa sœur Bénédicte «puisse servir à d'autres»
par Oise Hebdo
Sylvaine Grevin se bat depuis la mort de sa sœur Bénédicte Belair, 55 ans, le 4 avril 2017 à Pont-sainte-Maxence. Elle se bat en justice pour faire reconnaître une mort consécutive à des coups portés. Le concubin de Bénédict avait été condamné pour violence aggravée sur conjoint. Sylvaine Grevin explique que dix jours avant sa mort, elle avait alerté la gendarmerie qui était venue à son domicile et «l'avait laissée avec son bourreau». Aujourd'hui Sylvaine Grevin veut aussi profiter du Grenelle des violences conjugales pour faire avancer l'affaire de sa sœur et en faire un exemple pour que de telles choses «ne se reproduisent pas». Elle a écrit aux ministres Marlène Schiappa (secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes) et Nicole Beloubet (Justice). La ligne téléphonique dédiée aux femmes victimes de violences est le 3919
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