La scène avait sidéré Emmanuel Macron, en visite, mardi, à la plateforme du 3919, le numéro de téléphone dédié aux femmes de violences conjugales. Une femme en détresse avait appelé le numéro depuis une gendarmerie. Elle avait expliqué que les gendarmes refusaient de la raccompagner chez elle. Le chef de l'Etat avait assisté, incognito, à la conversation, sans pouvoir intervenir. L'inspection générale de la gendarmerie nationale avait ouvert une enquête sur cette "défaillance". Elle a permis d'identifier la brigade d'où a été passé le coup de fil, ainsi que le gendarme et la femme. Le gendarme est un jeune adjoint volontaire, peu expérimenté. L'IGGN doit maintenant comprendre pourquoi et dans quelles circonstances il a refusé de l'aider. Quant à la femme, elle a porté plainte contre son mari en début d'année. Il est convoqué par la justice dans quelques jours. Pendant l'été, la femme avait déjà demandé de l'aide aux gendarmes pour rentrer chez elle. Mardi, après le coup de fil, elle a bien été escortée chez elle par un autre gendarme.
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