Violences à Paris. Le Rassemblement National demande la démission de Christophe Castaner.
par Kangai News
Violences à Paris. Le Rassemblement National demande la démission de Christophe Castaner. Suite au saccage des Champs-Élysées et des violences lors de la manifestation du 16 mars 2019, Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement National pour les élections européennes et Sébastien Chenu, élu RN des Hauts-de-France, ont demandé le 19 mars des mesures plus fortes de la part du gouvernement. Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National pour les élections européennes, a demandé à son tour le 19 mars 2019 la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, réclamée aussi par Les Républicains et Debout La France, après les violences ayant émaillé la manifestation des Gilets jaunes à Paris samedi. « Christophe Castaner est le ministre du laxisme, il doit prendre ses responsabilités. Il doit s'en aller s'il n'est pas capable d'assurer l'ordre », a déclaré sur BFMTV le candidat du Rassemblement national. « l'État de droit n'existe plus aujourd'hui. Ce ministre de l'Intérieur est totalement incapable d'assurer la sécurité des manifestants » a-t-il continué. Des casseurs « parfaitement identifiés » Le candidat du RN et porte-parole du parti s'est aussi demandé si le gouvernement n'avait pas « laissé ces individus venir pour essayer de discréditer les revendications » des Gilets jaunes. Il a réclamé à nouveau la dissolution des « milices d'extrême gauche » qu'il juge responsables des violences samedi et qui sont, selon lui, « parfaitement identifiées par les services de renseignement ». Sur France Inter, le député Sébastien Chenu, également porte-parole du RN, a estimé que les mesures annoncées lundi par le gouvernement pour prévenir les violences étaient « insuffisantes » et cherchaient à « faire taire les Français qui manifestent ». Les problèmes déplacés Outre le limogeage du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qualifié par le RN de « fusible », Édouard Philippe a annoncé l'interdiction de manifester « chaque fois qu'il le faudra », dans les quartiers « les plus touchés », citant les Champs-Élysées à Paris, les places du capitole à Toulouse et Pey-Berland à Bordeaux. « Les interdictions de manifester ne changent rien. Ça déplace un problème mais ne le résout pas » a jugé Sébastien Chenu. Il a aussi dénoncé un « problème de chaîne » de commandement, qui « commence du haut vers le bas. Le haut, c'est Emmanuel Macron sur les pistes de ski, le bas c'est Christophe Castaner dans les sous-sols de Paris »
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