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VIDÉO. Y aura-t-il une grève de la SNCF pendant les vacances de Noël ?

par Ouest France - Wibbitz

Y aura-t-il une grève de la SNCF pendant les vacances de Noël ?. La question s’était déjà posée l’an dernier, , ainsi que l’année d’avant. . Après l’échec partiel des négociations annuelles , obligatoires (NAO) à la SNCF, le bras de fer entre la direction et une partie des syndicats cheminots continue. . Le risque de ne pas pouvoir prendre , le train pendant les vacances de Noël n’est donc pas exclu. En effet, deux syndicats sur quatre , ont accepté de signer l’accord d’augmentation des salaires 2024 proposé par la SNCF. . Il s’agit de la CFDT-Cheminots , et l’Unsa-Ferroviaire, qui représentent 42,67 % des voix dans l’entreprise. . Les deux organisations majoritaires, , la CGT-Cheminots et Sud-Rail, s’y sont clairement opposées. Le 8 novembre, le groupe ferroviaire avait proposé , une hausse des salaires de 4,6 % en moyenne sur l’année 2024, dont 1,8 % d’augmentation générale. . L’entreprise s’est également engagée , à augmenter les bas salaires pour qu’aucun d’entre eux ne soit inférieur à 1,1 Smic. . Une prime de partage de la valeur , de 400 € doit également être versée aux plus de 140 000 cheminots du groupe. Fermement opposé à cet accord, Sud-Rail , a donc déjà annoncé son souhait de « construire une puissante mobilisation » sur le sujet des salaires . et a appelé la direction de la SNCF , à « rouvrir des négociations » en raison de la faiblesse de leurs propositions. . « La grève n’est pas une fatalité, elle peut encore , être évitée », soutien l’organisation, en rappelant que « la balle est maintenant dans le camp de la direction ». Les syndicats avaient jusqu’au 22 novembre au soir , pour signer. Sans majorité, la SNCF n’avait pas assuré que l’accord serait appliqué dans son intégralité. . Sud-Rail a toutefois annoncé ce jeudi 23 novembre , que la SNCF allait finalement « appliquer l’ensemble des mesures de l’accord salarial ». . Le syndicat estime néanmoins que , « c’est toujours loin d’être suffisant » et ne « s’interdit rien » en matière de mobilisation