VIDÉO. Vingt-trois nageurs chinois accusés de dopage : ce que l'on sait

par Ouest France - La sélection de la rédaction

D'après une enquête publiée samedi 20 avril 2024, par la chaîne de télé allemande, ARD et le New York Times, 23 des meilleurs nageurs chinois ont été testés positifs au trimétazidine lors d'un contrôle antidopage en janvier 2021 et n'ont pas été sanctionnés. Certains ont même remporté des médailles olympiques quelques mois plus tard. Vingt-trois sportifs chinois, dont plusieurs champions olympiques sont au cœur d'un scandale de dopage. Voici ce que l'on sait. Une enquête publiée le 20 avril par la « rédaction dopage » de l'ARD, qui avait déjà révélé fin 2014 le scandale du dopage russe, et par le quotidien américain New York Times, explique que vingt-trois des meilleurs nageurs et nageuses chinois ont été testés positifs à la trimétazidine, début 2021, lors d'une compétition disputée à Shijiazhuang. Cette substance, interdite depuis 2014 au motif qu'elle améliore la circulation sanguine, avait été retrouvée dans des analyses effectuées fin 2021 sur la patineuse russe Kamila Valieva, suspendue quatre ans depuis le 25 décembre 2021. Sur les 23 Chinois contrôlés positifs début 2021, treize ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo quelques semaines plus tard, soit près de la moitié de la délégation chinoise au Japon. Trois d'entre eux sont rentrés avec de l'or : Zhang Yufei (200 m papillon et 4x200 m nage libre), Wang Shun (200 m 4 nages), et Yang Junxuan (4x200 m nage libre). Une enquête a été effectuée par le ministère chinois de la Sécurité publique, puis un rapport a été rédigé par l'Agence chinoise antidopage (Chinada) et remis en mars 2021, concluant à une contamination alimentaire, des traces de trimétazidine auraient été retrouvées dans l’une des hottes aspirantes. Aucune suspension provisoire n'a été prononcée entre les contrôles positifs et la remise du rapport.Dans un communiqué publié samedi, l'AMA a donné des explications sur la façon dont elle a procédé. En raison des restrictions à l'époque liées à la pandémie de Covid-19, ses enquêteurs n'ont pas pu se rendre sur place. Elle affirme que des experts indépendants ont été consultés avant de conclure qu'elle « n'avait aucune raison de contester la thèse de la contamination » et donc de suspendre les athlètes. Une explication qui n'a pas convaincu certains experts du domaine, comme Travis Tygart, le patron de l'agence antidopage américaine, par exemple et qui

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