VIDÉO. Vendée Globe. Yoann Richomme : « Le début de l’Indien est pas mal »
par Voiles et Voiliers
Le skipper Yoann Richomme a pris la tête de la course dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir franchi le cap de Bonne-Espérance. En ce 30 décembre, la régate se poursuit avec intensité pour le trio de tête avec Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), qui restent en embuscade. « Le début de l’Indien est pas mal. » Alors que le skipper de Paprec Arkéa navigue actuellement à une vingtaine de nœuds, avec une houle qui se forme progressivement, il revient sur les dernières heures de course qui l’ont propulsé en tête du classement. Un résultat qu’il n’avait pas anticipé. « Je suis juste ma route et, effectivement, cela m’a mené en tête », confie-t-il. « Il y a pas mal de cétacés dans le courant des Aiguilles »Sur la vidéo du bord, Yoann Richomme raconte son sprint et comment, au beau milieu de la nuit, il s’est retrouvé côte à côte avec « Seb Simon ». « On était hyper rapides, avec des pointes à plus de 30 nœuds, ce qui n’est pas forcément un kiff ici, car on sait qu’il y a pas mal de cétacés dans le courant des Aiguilles », explique-t-il. Un courant qu’il devrait quitter d’ici la fin de journée. Après 20 jours de course, les trois premiers concurrents se retrouvent donc dans un mouchoir de poche de 9 milles. Ce qui n’enchante pas plus que ça Yoann Richomme. « Je préfère être tranquille, je déteste l’AIS, ça te met une pression. Tu vois la vitesse des mecs. J’espère que l’on va vite se séparer. Je préfère faire ma route dans mon coin. » La cartographie en direct du Vendée GlobeDans l’anticipation de cette nouvelle dépressionEn ce dernier jour de novembre, Yoann Richomme se prépare déjà à affronter une nouvelle dépression, attendue à partir de mercredi. « Le problème, c’est que je ne sais pas trop quoi en faire de cette dépression, et je ne suis pas tout seul, ajoute-t-il. On est plusieurs à se poser la question. On va tricoter pendant quelques jours jusqu’aux Kerguelen en attendant la dépression. J’ai plutôt l’impression que l’on va la gérer de façon très inhabituelle, car normalement on les contourne par le Nord pour échapper au gros de la mer… Mais comme là, elle est très Nord, l’échappatoire Nord est très loin et on va peut-être tenter par le Sud. »
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