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VIDÉO. Vendée Globe. Sébastien Simon : « Le bruit est vraiment insupportable »

par Voiles et Voiliers public

On le sent un peu euphorique, mais on le comprend… Sébastien Simon, qui prépare son entrée fracassante dans les mers du Sud et les 40es Rugissants, revient sur son record des 24 heures, sur cette fin de traversée de l’Atlantique Sud… et il nous informe que le fond de l’air se rafraîchit. Le skipper de Groupe Dubreuil a établi hier une nouvelle distance de référence sur 24 heures, en solitaire et en monocoque : un peu plus de 615 milles. Ce qui n’est plus très loin du record en équipage (un peu plus de 640 milles, pour l’Imoca Holcim - PRB dans The Ocean Race 2023). Par contre, quand il évoque le précédent record en équipage, à savoir celui du super-maxi Comanche (monocoque de 30 mètres), et pense avoir fait mieux… ce n’est pas tout à fait exact puisque Comanche avait fait 618,01 milles…Vendée Globe : la cartographie en direct Mais il y a une autre comparaison très intéressante à faire, avec cette fois le record « en solitaire, jusqu’à 60 pieds ». Parce que depuis belle lurette, ce record était détenu par des multicoques, et souvent par des trimarans de la classe ORMA (60 pieds) : le tri Primagaz avec Laurent Bourgnon, en 1994, 540 milles ; le cata Médiatis - Région Aquitaine avec Yves Parlier, en 2006, 586 milles ; et enfin, le dernier en date avant l’irruption de l’Imoca Groupe Dubreuil, le tri Brossard avec Yvan Bourgnon, en 2006, 610 milles.LIRE AUSSI : Vendée Globe. Sébastien Simon bat des records et passe deuxième devant Ruyant et derrière Dalin Bref, ce record de distance sur 24 heures en solitaire, tous supports confondus mais jusqu’à 60 pieds, appartient désormais à un monocoque et non plus à un multicoque ; autre manière de dire les choses : les Imoca foilers d’aujourd’hui vont désormais aussi vite que les trimarans ORMA des années 2000. Incontestablement, les foils rapprochent les monocoques des multicoques, en termes d’architecture navale comme en termes de vitesse…