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VIDÉO. Vendée Globe : « On a changé de monde », avoue Jérémie Beyou, 6e en plein vent

par Ouest France

Dans la flotte de tête, Jérémie Beyou avoue qu'il y a « beaucoup de travail à bord » pour dompter la dépression née au large de Rio (Brésil) avec un vent qui oscille « entre 22 et 28 nœuds ». « Des conditions costauds » qui plaisent au skipper Charal, 6e au classement, après un début de course plus calme. « Les conditions sont beaucoup plus costaudes » : sous la pluie et le vent de la dépression née au large de Rio (Brésil), Jérémie Beyou a « pas mal de boulot » à bord de son Imoca Charal. Après quinze jours de course, le navigateur de 48 ans a accroché la flotte de tête et occupe la 6e place du Vendée Globe ce lundi 25 novembre au pointage de 11 h. « Il va falloir que je trouve un peu de repos »À l'image du podium de la course, Jérémie Beyou a bénéficié du phénomène météo de ces dernières heures pour filer dans l'Atlantique vers le cap de Bonne Espérance au sud de l'Afrique, après plusieurs jours très calmes observés depuis le début du Vendée Globe. « Là, on a changé de monde, a-t-il expliqué. Ça mouille beaucoup plus, le vent est plus fort et surtout, il y a une mer rentrée. Ça va vite et il y a une petite vague qui déstabilise pas mal la vitesse du bateau. Le vent oscille entre 22 et 28 noeuds. » Le skipper Charal se sent « mieux physiquement », après avoir dû réparer « un gros pépin de gréement » dimanche matin. « Il va falloir que je trouve un peu de repos, a-t-il conclu. Il faut aller vite pour rester le plus longtemps devant la dépression, mais il ne faut pas tout casser non plus. Il faut trouver un bon équilibre. »