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VIDÉO. Vendée Globe. "La vie à bord est très dure, la mer est horrible" témoigne Sébastien Simon

par Voiles et Voiliers

Sébastien Simon, 3e du Vendée Globe, livre un témoignage vidéo nocturne à bord de son bateau, Groupe Dubreuil, lancé à pleine vitesse dans les cinquantièmes hurlants. "La vie est très dure, la mer est horrible" alors que les skippers approchent du point Nemo, le point de la planète le plus éloigné de toute terre émergée. Sébastien Simon : « On est dans la partie australe du Pacifique, on approche du point Nemo, le point le plus éloigné de toute terre. Même L’ISS (la station spatiale internationale) est plus proche à environ 400 kilomètres de la terre alors qu’au point Nemo on est à peu près à 2000 kilomètres de la terre la plus proche. »Balloté, violemment secoué à l’intérieur de son bateau en troisième position du Vendée Globe, Sébastien Simon est casqué. Le bruit est assourdissant et la vie à bord très dure, bien plus compliquée que prévu. « Ces derniers jours sont difficiles. Quand on regarde les prévisions, on devait avoir des conditions assez sympa mais en réalité la mer est horrible. Le bateau tape. La vie à bord est très dure. Il fait vraiment très froid. Regardez, même pour cuisiner c’est difficile, l’huile d’olive a gelé c’est un glaçon ! C’est incroyable de devoir faire fondre l’huile d’olive pour pouvoir l’utiliser ! » Et le skipper de Groupe Dubreuil conclut par « voilà. Voilà ce qu’on vit… Allez encore cinq jours dans les mers du Sud et après on retrouve l’Atlantique. » C’est clair : le passage du cap Horn sonnera comme une délivrance pour les marins du Vendée Globe !