VIDÉO. Vendée Globe : « L'impression de casser le bateau sur chaque vague », raconte Damien Seguin
par Ouest France
Dix-septième au pointage de 7h ce jeudi 5 décembre sur le Vendée Globe, le skipper Groupe Apicil s'est montré inquiet face aux conditions de navigation difficiles à l'entrée des mers du Sud. La course se durcit depuis maintenant 24 h pour les skippers du Vendée Globe avec l'entrée dans les mers du Sud. Damien Seguin (Groupe Apicil) témoigne de cette expérience ce jeudi matin 5 décembre. « Il y a 30-35 nœuds de vent, j'ai ralenti le bateau pour pouvoir sortir. Je ne sais pas si vous voyez l'état de la mer, c'est tellement cabossé de partout. C'est un enfer, le bateau tape tout le temps tu as l'impression de le casser sur chaque vague, raconte le navigateur qui participe à son deuxième Vendée Globe. Parfois, je ne sais pas comment faire pour ralentir le bateau. » Face caméra, il se montre ensuite inquiet : « Je ne suis pas très serein, je n'ai pas dormi. Ce n'est pas génial. Il va falloir que ça évolue dans le bon sens... »LIRE AUSSI. Vendée Globe. Deuxième abandon, Louis Burton contraint de renoncer après une « sérieuse avarie »La flotte du Vendée Globe fait actuellement face à des conditions difficiles avec un vent fort et instable. A l'avant de la course, certains affrontent déjà une forte dépression australe.
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