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VIDÉO. Vendée Globe. Jérémie Beyou : « C’est compliqué depuis l’entrée dans l’Indien »

par Voiles et Voiliers

Jérémie Beyou continue de s’accrocher à la recherche d’opportunités. Les traits tirés, il revient sur ses derniers jours de course, particulièrement éprouvants, qui l’ont obligé à longer la Zone d’Exclusion Antarctique au près, dans un vent fort et une mer hachée. Le skipper de Charal s’est efforcé de se positionner par rapport à un centre dépressionnaire, afin de l’aborder par son Sud-Est. « J’ai bien réussi à faire ça, explique-t-il, sauf que le minimum s’est déplacé plus vite et différemment de ce que suggérait les modèles. Hier, je me suis fait croquer par le centre. Devant, Paul Meilhat est passé bien loin de ça, tandis que Nicolas Lunven était juste devant. » Ce samedi, Jérémie Beyou, qui est actuellement au reaching Nord à une vingtaine de nœuds, continue de faire la course avec ce centre dépressionnaire afin de rester devant les nuages. « Il faut aller vite, face à la mer, ajoute-t-il. C’est un peu inconfortable. Vendée Globe : la cartographie en directIl doit désormais trouver le bon équilibre, la juste balance entre des périodes de repos et la gestion de son stress. « Car le bateau est bien usé, poursuit-il. Quand ça tape comme ça, c’est toujours un peu à la limite de voir quelque chose casser. Dès que tu vas à 20 nœuds et que tu tombes dans un trou, ça fait mal. » Il lui reste encore 4 ou 5 jours à tenir bon avant qu’une nouvelle transition ne se présente. « C’est compliqué depuis l’entrée dans l’Indien. Ça sera vraiment mérité ! »