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VIDÉO. Vendée Globe : « Je me sens reconnaissant », les larmes de Jingkun Xu aux portes de l'Indien

par Ouest France

Le skipper chinois Jingkun Xu vient de franchir le cap de Bonne-Espérance, un moment qu'il a accueilli avec beaucoup d'émotion. En connaissant, aussi, ce qui l'attend dans l'Indien : « Une navigation de plus en plus ardue ». Il y en a certains, à l'avant de la flotte, qui en sortent. Et d'autres qui commencent à l'affronter. Comme Jingkun Xu (Singchain Team Haikou), fraîchement entré dans l'océan Indien, lundi 9 décembre. « Un grand jour », salue le skipper chinois, dans une vidéo partagée avec son coeur. « Nous avons franchi le cap de Bonne-Espérance. Nous passons de l'Atlantique à l'océan Indien, nous entrons dans l'océan Austral, la zone de tempêtes. »Le cap de Bonne-Espérance est surnommé comme tel « parce que c'était la route commerciale vers l'Orient. Ouvrir cette voie signifiait ouvrir la porte de la richesse », savoure Jingkun Xu. Conscient des difficultés qui l'attendent. « C'est en réalité un cap maudit. Plein de marins y ont péri, mais c'est aussi un endroit rêvé pour des navigateurs. Je me sens reconnaissant. »LIRE AUSSI. VIDÉO. Handicapé et star dans son pays, Jingkun Xu est le premier skipper chinois du Vendée GlobeLe skipper de 35 ans, les larmes aux yeux, a passé pour la deuxième fois ce cap symbolique, qu'il avait déjà abordé dans un autre cadre. « Le temps devient de plus en plus effrayant, la navigation de plus en plus ardue. » Le plus dur n'est pas passé, mais une étape a été franchie et elle méritait bien l'ouverture d'une bouteille. « Nous allons réussir à rentrer », conclut le skipper, amputé de l'avant-bras gauche. Les Sables-d'Olonne l'attendent. La Chine aussi.