VIDÉO. Vendée Globe. « J'allais m'échouer » : Guirec Soudée raconte sa plongée terrifiante au Horn
par Voiles et Voiliers
Guirec Soudée est décidément incroyable. Dans une nouvelle vidéo, il fait le récit effrayant de la double plongée qu'il a été obligé de faire sous son bateau qui dérivait vers les cailloux, au cap Horn, pour libérer une voile de 200 mètres carrés enroulée autour de sa quille. Et il raconte ça presque avec le sourire, tout en expliquant que maintenant, il va « se faire manger par une grosse dépression » ! C'est à peine croyable ce qu'a du faire Guirec Soudée : plonger par deux fois sous son bateau dans l'eau glacée du cap Horn pour libérer le code zéro, une voile de 200 mètres carré enroulée autour de la quille de son bateau, Freelance.com. Ecoutez bien ce que raconte le baroudeur des mers dans cette vidéo, c'est édifiant. Quand on sait que même par beau temps dans de l'eau chaude, plonger sous une coque (avec une quille dont le bulbe est 4,50 m dans les profondeurs) est est déjà stressant, on n'ose pas imaginer son état de stress. En solitaire, pas attaché, et pour tout arranger, pendant que « le bateau dérivait vers les cailloux ».Guirec raconte que « c'était clairement ma plus grande mission du Vendée Globe depuis le départ ». Il dit « croyez moi que je n'avais pas envie de me baigner au cap Horn, et forcément c'est un peu dangereux. Il fallait se motiver, alors j'y suis allé. J'ai voulu m'attacher mais c'était pire que tout, donc j'ai seulement laissé un boute sur chaque côté du bateau et à l'arrière ». VOIR AUSSILa cartographie du Vendée GlobeGuirec poursuit : « c'était un parachute, une ancre flottante immense sous l'eau », puis se félicite d'avoir trouvé un système (qu'il détaille) et qui a fini par fonctionner pour libérer la voile et même la récupérer à bord ! Mais il dit aussi que pendant ce temps « le bateau était incontrôlable et dérivait gentiment vers les cailloux du cap Horn, j'allais m'échouer ! » Et comme si ça ne suffisait pas, maintenant « il faut aller le plus vite possible, parce que maintenant on va se faire manger par une dépression avec 50 à 60 noeuds de vent et moi c'est ce que je vais prendre, c'est sûr... »
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