VIDÉO. Vendée Globe : « Ici, l'océan ne veut pas de nous », l'appréhension d'Éric Bellion

par Ouest France

Bientôt plongé dans les 40es rugissants, le skipper Éric Bellion (Stand As One - Altavia) a partagé son sentiment, samedi 30 novembre. Il mélange crainte et assurance. « Je me sens vulnérable. J'ai décidé de faire attention à tout pour ne pas être surpris. »   On ne part pas à la rencontre des 40es rugissants sans une pointe d'appréhension. Dans une vidéo diffusée samedi 30 novembre, Éric Bellion, aux portes de cet incontournable de la course, a partagé l'atmosphère qui régnait sur son bateau, le Stand As One - Altavia. « Il y a une ambiance de veillée d'armes. On est aux portes des 40es rugissants. On descend plein sud, on ne va pas du tout dans la bonne direction. On va chercher du vent qui va nous pousser vers l'est. Et je me sens très petit, humble, vulnérable », a expliqué le skipper de 48 ans. Un skipper méticuleux « Je fais les choses avec beaucoup d'attention, en avance. J'ai décidé de ne pas trop attaquer. Ne vous inquiétez pas si je descends au classement, mais je ne veux pas faire n'importe quoi dans les mers du Sud », raconte celui qui occupait la 26e place au pointage de 19 h, samedi 30 novembre. LIRE AUSSI. Vendée Globe. Qu’est-ce que les 40es rugissants dans lesquels la tête de la flotte se trouve ?« Je ne veux pas faire de bêtise. Il faut que je sois humble », insiste Éric Bellion. « Ici, l'océan ne veut pas de nous et s'il veut qu'on s'en aille, il sait le faire très bien. J'ai décidé de faire le bon élève, de faire attention à tout. De ne pas être surpris. Au fur et à mesure, la confiance aidant, en mon bateau, en moi, je pourrai accélérer. Mais je ne veux pas brûler les étapes. »

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