VIDÉO. Vendée Globe : « Ça fait du bien mais c'est frustrant », Sébastien Simon tourne au ralenti
par Ouest France
En exclusivité pour Ouest-France, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) a enrichi son carnet de bord d'une nouvelle vidéo, mardi 31 décembre, dans un contexte rare sur ce Vendée Globe : sur une mer calme. Après s'être rapproché de la tête, le skipper de 34 ans traverse une période plus frustrante, mais aussi plus reposante. « Coucou Ouest-France ! Voilà où nous en sommes, en face du Brésil, en face Florianópolis, avec un magnifique lever de soleil. » C'est avec un décor de carte postale que Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) a publié, en exclusivité pour Ouest-France, un nouveau chapitre de son carnet de bord. Troisième au pointage de 7 h, mardi 31 décembre, le skipper de 34 ans n'est pas inquiété par ses poursuivants, relégués à plus de 1 000 milles, mais devra bénéficier d'un concours de circonstances pour recoller à la tête, près de 300 milles devant. C'est beaucoup, mais c'est toujours deux fois moins qu'il y a quelques jours. « Cette semaine, on a passé le Cap Horn le jour de Noël. Avant une remontée un peu folle en tribord amure (recevoir le vent par le tribord). J'étais même le plus rapide pendant vingt-quatre heures. » Cela ne pouvait pas durer éternellement. « La troisième fois que je peux me balader sur le pont sans être mouillé »« Là, on est bloqué dans la molle de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Entre les dépressions qui se creusent et l'anticyclone, on est pile poil dans un carreau sans vent entre le Brésil et Sainte-Hélène. J'espère que la dépression qui se creuse au niveau de Rio nous ramènera un petit flux d'air, de nord-est, dans la journée », anticipe Sébastien Simon. « En attendant, on n'a pas beaucoup de vent. Je crois qu'on n'a pas eu de molle comme ça depuis les premiers jours et la descente de l'Atlantique, vers les Canaries. Sinon, ça a été une course un peu folle, avec un jour un peu plus mou dans l'océan Indien. C'est seulement la troisième fois que je peux me balader sur le pont sans être mouillé. D'un côté, ça fait du bien quand tout s'arrête. De l'autre, c'est frustrant. » LIRE AUSSI. DIRECT. Vendée Globe : Dalin a repris les commandes dans l’Atlantique Sud… Suivez la 51e journéeFrustrant, comme peuvent l'être parfois ses repas. « Je vous souhaite de belles fêtes, bonne année 2025. Prenez soin de vos proches. Et mangez bien ! Parce que moi, j'ai hâte de manger assis, dans une assiette avec des couverts », glisse Sébastien Simon. Si l'on en croit les images transmises par le skipper, presque à l'arrêt, il aurait pu s'adonner à ce plaisir simple devant Florianópolis, à la lumière du coucher de soleil.
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