VIDÉO. Vendée Globe : « C'était un enfer », les larmes de Thomas Ruyant après son avarie

par Ouest France

Le vent a soufflé. Fort, trop fort pour son bateau, qui s'est couché. Et les larmes ont coulé. Dans une vidéo diffusée ce jeudi 2 janvier, Thomas Ruyant (Vulnerable), encore quatrième du Vendée Globe, a partage sa détresse après le violent coup de vent provoquant la destruction d'une voile principale. La vidéo dure moins de trois minutes, mais elle suffit à décrire toute la détresse d'un skipper.  Une nouvelle avarie est venue frapper l’Imoca de Thomas Ruyant (Vulnerable), jeudi 2 janvier. Un violent coup de vent au large de Montevideo (Uruguay), passé « comme une tornade », a couché le bateau du skipper, et détruit une voile d’avant.« Là, je suis un pirate »La scène, filmée durant quelques secondes au début de la vidéo, témoigne du déchaînement de violence du ciel. « J'ai détruit le J2, put*** ! Je ne sais pas dans quoi je suis, mais c'est vraiment la mer**. » Une ellipse temporelle nous transporte quelques minutes plus tard, au calme. Après le constat. « Voilà tout ce qui reste du J2. » Des lambeaux, comme le montre un plan sans équivoque. « C'est la guerre. Je n'y crois pas. La voile principale est détruite », soupire Thomas Ruyant. « Là, je suis un pirate. »LIRE AUSSI. DIRECT. Vendée Globe : le bateau de Thomas Ruyant couché par le vent... Suivez le 53e jour de courseDes rafales à 60 nœuds ont été enregistrées. « Pendant deux heures, c'était un enfer. Je ne comprends pas, je n'ai rien vu sur les cartes. C'est sûr, c'est actif par ici, mais ça a duré, duré... » Et le J2 du skipper, encore quatrième au pointage de 19 h, n'a pas survécu. « Je vais remettre en route. On est à 19, 20 nœuds. J'ai un bout de J2 encore en haut, mais je ne peux pas monter au mât, la mer est déchaînée. On verra comment on s'organise. Ce n'est pas facile. Allez, à plus. »

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