VIDÉO. Vendée Globe. « C'était un carnage » : Ce qu'a réparé Violette Dorange en 7 heures intenses
par Voiles et Voiliers public
Violette Dorange a réussi à réparer sa colonne de winch après 7 heures de réparations, filmées en accéléré à bord de l'Imoca Devenir. Une journée sans fin, comme si la navigation dans les mers du Sud n'était pas assez difficile comme ça ! La journée d'hier a été épuisante pour Violette Dorange (Devenir), en 26e position du classement et à plus de 3 000 milles du leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance). La benjamine du Vendée Globe a passé 7 heures à réparer sa colonne de winch, en démontant et en nettoyant toutes les pièces avant de la remonter. Elle raconte en vacation : « Une fois que j'avais réussi à tout remonter, que j'avais tout fini, ce qui m'a pris déjà quatre heures, ça ne fonctionnait toujours pas. J'ai dû tout redémonter pour tout refaire. Et la deuxième fois était la bonne, les chaînes de ma colonne se sont bien mises et ça a arrêté de dérailler. » Une réparation sans fin : « C'était assez épuisant parce que j'ai fait ça de 3h TU (temps universel) à 10h-11h TU, poursuit Violette Dorange. Soit 7 heures de réparations et ensuite, je ne me suis pas arrêtée, il a fallu tout ranger, tout nettoyer. C'était un carnage parce qu'il y avait de la graisse de chaîne partout dans mon cockpit. »VOIR AUSSI :VIDÉO. Vendée Globe. « C'est bon, j'ai réussi ! » : Monté deux fois au mât, Guirec Soudée a réparéLe Vendée Globe est une course qui ne s'arrête jamais, où les navigateurs et navigatrices ne peuvent pas faire de pause. La skippeuse de Devenir en a fait l'expérience : « Et puis après, il y a eu aussi les manœuvres, donc prise de ris (pour réduire la surface de la voile, ndlr), enlever les ris plusieurs fois et puis un empannage avec tout le matossage à faire. J'ai aussi dû écoper de l'eau qu'il y avait à l'avant de mon bateau au niveau des dérives. Bref, c'était une grosse journée et là, il fait nuit maintenant et je vais pouvoir enfin aller me reposer. »Vendée Globe. Suivez la cartographie en direct.Violette Dorange est en tout cas plus que soulagée, car la colonne de winch lui « permet de démultiplier les forces et sans elle, c'est vraiment dur de faire les manœuvres », résume la skippeuse. Une bonne chose de faite.
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