VIDÉO. Vendée Globe : « C'est l'enfer... » : Jérémie Beyou fulmine face à l'instabilité du vent
par Ouest France
Actuellement cinquième du Vendée Globe 2024, Jérémie Beyou s'inquiète de l'instabilité de la mer et du vent depuis plusieurs heures à l'approche de l'île Amsterdam. « On n'est pas dans le bon coin là », soupire le skipper de Charal, qui craint que Charlie Dalin puisse en profiter pour accroître son avance. Jérémie Beyou fait grise mine en ce matin du vendredi 6 décembre sur le Vendée Globe. Après avoir passé « une nuit compliquée », selon ses mots, le skipper Charal s'agace de l'instabilité de la mer et du vent qui ne permet pas de naviguer sereinement. « Là, c'est temps calme, le bateau s'arrête à dix nœuds, puis d'un coup, il repart à trente nœuds, c'est l'enfer ! On ne sait pas comment le tourner, quel foil mettre... », déclare Jérémie Beyou.« Je pensais que c'était safe... »Le Français fait partie des marins qui ont pris la décision de passer par le nord, à l'image de Yoann Richomme (Paprec Arkéa) ou Thomas Ruyant (Vulnérable), mais la flotte peine à avancer, tandis qu'au sud, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) fusent sur l'eau. « On n'est pas dans le bon coin là. Je pensais que c'était safe..., lâche Jérémie Beyou. Les autres derrière vont couper le fromage, évidement, et devant, si Charlie (Dalin), passe, il va nous coller 1 000 milles. Je pensais que c'était la bonne option et ça se révèle être un truc d'enfer. »LIRE AUSSI. Vendée Globe. « Je ne veux pas me mettre en danger » : Louis Burton, l’abandon raisonnableLa stratégie de passer par le nord ne serait donc pas payante, pour l'instant.
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