VIDÉO. Vendée Globe. Alan Roura : « Ça c’est mon pote ça ! C’est le Horn »
par Voiles et Voiliers
Alan Roura a franchi le cap Horn en 17e position ce dimanche 5 janvier, après 55 jours de course. C’est la troisième fois que le skipper Suisse passe ce mythique cap en compétition, à bord d’un Imoca. Le jour se lève à peine ce dimanche dans ce coin reculé du globe lorsqu’Alan Roura atteint le mythique cap Horn. Malgré la lumière timide, la silhouette imposante de ce caillou majestueux se dessine à l’horizon. Quatre ans après son dernier passage, le skipper d’Hublot retrouve ce géant de pierre, avec un mélange de soulagement et de fierté après avoir affronté les rudesses des mers du Sud et une dernière nuit musclée dans le Pacifique, avec des rafales atteignant les 50 nœuds. « Ça c’est mon pote ça ! C’est le Horn, hurle-t-il. Il s’est fait appeler désirer, vraiment. Mais purée, c’est bon d’être là. Le bateau est entier, on est au cap Horn. On en a chié cette nuit… C’était fort, c’était dur, mais c’est passé. » Retrouvez ici la cartographie du Vendée Globe« Je sens l’odeur, je sens qu’il y a quelque chose ! » Alan prend le temps de contempler la scène, savourant ce moment unique dans la vie de marin. « Qu’est-ce que c’est beau, ça en valait la peine. Qu’est-ce qu’on se sent tout petit. Voilà la première terre que je vois depuis 55 jours. Je sens l’odeur, je sens qu’il y a quelque chose ! » À son passage du cap Horn, le vent semble s’être calmé, comme pour lui souhaiter la bienvenue dans l’Atlantique. Il est désormais temps pour lui de se remettre en mode course : « On va dérouler et remettre de la bâche », précise-t-il.
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