VIDÉO. Une tour de 12 étages en cours de démolition dans le quartier des Provinces à Argentan
par Ouest France
Dans le quartier des Provinces, à Argentan (Orne), une immense machine de 250 tonnes doit réaliser une mission tout aussi immense : abattre la tour « Alsace-Lorraine », haute de 40 mètres et qui abritait 50 logements. Le chantier a débuté lundi 21 octobre 2024. Depuis lundi 21 octobre 2024, une drôle de machine a débarqué dans le quartier des Provinces à Argentan (Orne). Ce monstre d’acier, l’un des plus gros engins de démolition de France, fait l’honneur de sa présence pour un grand spectacle. Dans sa ligne de mire, la tour « Alsace-Lorraine », l’un des plus grands immeubles d’habitation de la ville.« La tour « Auvergne », sa jumelle, a été déconstruite il y a cinq ans, rappelle Christophe Bouscaud, directeur général d’Orne habitat, le bailleur qui détenait l’immeuble aux douze étages. Ce sont des logements qui sont devenus obsolètes et ça ne correspond plus aux envies des gens, qui préfèrent les petits logements collectifs ou les habitations individuelles. » Ajoutez à cela une mauvaise isolation, autant phonique et thermique.Lire aussi : Démolition de la tour Alsace-Lorraine à Argentan : les habitants se souviennentUne « pelle » de 250 tonnesSi les premiers habitants ont posé leurs valises en 1969, l’évolution des normes et des progrès en terme d’urbanisme ont eu raison de ce géant de béton et d’acier. La rénover aurait coûté trop cher, selon Orne habitat. C’est donc la démolition qui a été décidée, « en accord avec les élus ». Les 21 familles qui résidaient encore dans la tour la tour aux 50 logements avaient été relogées entre octobre 2021 et septembre 2022.Après un curage (le retrait des meubles, des portes et fenêtres...) et un désamiantage, il ne restait plus qu’à « la pelle », nom de l’immense machine de 250 tonnes, arrivée en kit via plusieurs convois exceptionnels, d’avaler la tour toute crue. Mais à un rythme de tortue : le chantier doit quand même durer jusque début décembre.Un broyeur avec brumisateurs et de grands panneaux d’une quinzaine de mètres de haut doivent limiter la diffusion de la poussière. Reste le bruit des débris qui chutent et de la machine qui s’active. « Par la suite, un remblaiement des bâtiments avec une finition en terre végétale et engazonnement verront le jour », précise le plus grand bailleur de l’Orne.
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24 novembre 2024 - leparisien