VIDÉO. Une matinée en mer avec la SNSM de Saint-Gilles-Croix-de-Vie

par Ouest France

Pour être toujours prêts à sauver des vies, les bénévoles de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) s'entraînent chaque premier samedi du mois. Ouest-France a embarqué avec eux en mer. Chaque premier samedi du mois, quelques-uns des 35 bénévoles de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Saint-Gilles-Croix-de-Vie partent en mer s’entraîner à bord de la vedette Présidente Louise Le Louarn. En mer, les postes sont bien définis : un patron, des équipiers, des mécaniciens et des nageurs.L’indispensable filet Markus Au programme du jour, deux exercices d’assistance aux personnes avec comme victime désignée, Benoist, l’un des nageurs. « Il faudra me ramener près du zodiac et déployer le filet Markus pour me remonter à bord » décrit Benoist avant de se jeter à l’eau. Les deux nageurs, Julien et Jonathan, passent alors à l’action, à bord du « 6-39 », le zodiac de la SNSM. L’un plonge pour ramener la victime inconsciente à proximité du semi-rigide pendant que l’autre déploie le filet Markus sur lequel est allongée la victime, les bras rabattus sur le corps. Enroulée dans le filet, la personne est ensuite hissée à bord par les deux nageurs.« Le Markus c’est super efficace. On l’utilise depuis 15 ans. Ça permet de ne pas avoir à tenir la personne si le corps est en décomposition et de la remonter facilement à bord, à deux. On peut aussi l’utiliser sur la vedette », explique Joseph Guittonneau, le président de la station gillocrucienne.La potence et la barquette« On peut faire la potence avec la barquette », propose Joseph pour le deuxième exercice. « C’est pour les personnes qui ont des traumatismes. Avec la barquette, on peut les hélitreuiller » Cette fois-ci c’est à Jonathan d’être secouru, il est positionné  dans la barquette orange parée de deux flotteurs. Ils ramènent la barquette jusqu’à la vedette dont ils accrochent les sangles à la corde de la potence. Les équipiers du pont n’ont plus qu’à tirer la corde pour soulever la barquette et la faire remonter à bord, tandis que les deux nageurs la maintiennent droite à l’aide de deux cordes simples.Bilan de la matinée : « On a fait des petites erreurs. Le filet s’est bien passé mais la barquette il faut qu’on fasse plus attention aux sangles. C’est en pratiquant qu’on se rend compte qu’il y a des trucs à ajuster », analyse Julien, à la SNSM depuis 2015.

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