VIDÉO. Une lettre au président pour sauver la Fonderie de Bretagne
par Ouest France
Plusieurs responsables syndicaux et élus ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron, sur l’avenir de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan). Ils demandent l’intervention du président de la République auprès de Renault. À quatre jours de Noël, le 20 décembre 2024, Renault a mis fin aux négociations de rachat de la Fonderie de Bretagne, 300 salariés, par le fonds d’investissement allemand Private Assets, refusant de s’engager sur les volumes de production. L’équipementier, basé à Caudan (Morbihan), fabrique des pièces automobiles, et dépend des commandes de Renault à 95 %. Courrier unanimeSans ce volume de commandes, le candidat au rachat a jeté l’éponge malgré de nombreuses concessions faites de part et d’autre ces dernières semaines. Ce jeudi 2 janvier 2025, une lettre ouverte a été adressée à Emmanuel Macron pour lui demander d’intervenir auprès de Renault Group. Elle est co-signée notamment par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, François Hommerli, président de la CFE-CGC et plusieurs élus régionaux et députés bretons, ainsi que les patrons de la métallurgie.298 millions d’aides publiques en 2023Lors de la vente de FDB en 2021, Renault s’est engagé dans un plan de cession, dénoncé déjà par les syndicats et un cabinet d’expertise Sécafi. FDB s’est fortement modernisée depuis deux ans, mais l’équipementier a encore besoin de temps pour lancer sa diversification et ne plus dépendre du constructeur automobile français. Pour les signataires de la lettre, « l’État dispose de leviers pour imposer à Renault de jouer le jeu du made in France ». Et ils rappellent, enfin, que le groupe « a touché 298 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et a bénéficié d’un prêt garanti par l’État de 4 milliards ». État qui est aussi actionnaire de Renault à hauteur de 15 %.
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