VIDÉO. Une des plus belles vues nantaises à découvrir depuis cette tour oubliée
par Presse Océan
A l'occasion du premier festival d'astronomie de Nantes, le Nantais Olivier Sauzereau nous ouvre les portes de l'observatoire astronomique de la marine de Nantes. Située rue Flandres-Dunkerque, la tour de 1828 a été redécouverte par l'historien des sciences en 1999. Menacée de destruction, elle a été par la suite inscrite aux Monuments historiques en 2014. A l'occasion du premier festival d'astronomie de Nantes, le Nantais Olivier Sauzereau nous ouvre les portes de l'observatoire astronomique de la marine de Nantes. Située au 18 rue Flandres-Dunkerque, la tour de 1828 a été redécouverte par l'historien des sciences en 1999. Sauvé de la destructionL'inventeur du monument a consacré une thèse à ce sujet, publiée il y a dix ans. "Depuis 1672, quatre observatoires ont été construits dans la cité des ducs. Les navigateurs venaient y régler leurs instruments. Le contrôle des chronomètres de marine, remplacés aujourd’hui par les GPS, se faisait en effet grâce au ciel." Le dernier observatoire nantais avait été complètement oublié. Construit au sein de l'ancienne école d'hydrographie, transformée ensuite en bourse du travail et en cinéma jusqu'en 1960, la Caisse d'Epargne en était propriétaire, lorsqu'il a failli disparaître du paysage. 'La tour et son histoire était totalement tombée dans l'oubli, lorsque nous sommes rentrés dedans en 1999 ! Personne ne l'avait visitée depuis 50 ans...", raconte l'historien.Menacé de destruction, l'observatoire a finalement été inscrit aux Monuments historiques en 2013, grâce aux recherches du Nantais. Il se visite aujourd'hui à l'occasion des Journées du patrimoine, avec la complicité de l’association Méridienne. "Il est aujourd'hui dans les murs de l'école de création visuelle e-art sup, qui autorise gentiment nos visites ponctuelles." Une vue extraordinaire sur NantesLa tour de 97 marches, encore désaffectée, débouche sur une terrasse avec une vue extraordinaire sur Nantes. "C'est ici que l'on formait les futurs officiers de Marine à la navigation astronomique ! Au 4e étage, le bâtiment abrite le cabinet des montres, avec une reconstitution d'une lunette. Dans cette pièce, on contrôlait les chronomètres de marine, en observant le passage des étoiles au Méridien. Les impressionnantes voûtes de la tour répondaient à un protocole architectural pour éviter toute vibration." L'occasion de rappeler que la ville est intimement liée à l’histoire de l’astronomie, de par son passé maritime. Camille Flammarion, le père de l’Astronomie pour le grand public
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