« Un vrai statut, un vrai salaire », clame une militante syndicale au microphone devant le lycée Thépot à Quimper (Finistère), ce mardi 13 juin 2023. Lire aussi : Sophie, ex-AESH : « Si je pouvais avoir ne serait-ce qu’un Smic, je reviendrais sans hésiter »
A l’appel d’une intersyndicale, une centaine de manifestantes et manifestants se sont réunis en cette journée de grève nationale pour réclamer un statut pour ces personnels qui accompagnent, dans les écoles, les collèges et les lycées, les élèves en situation de handicap."Au Smic"« Les trois premiers échelons (9 ans de service) de la grille salariale des AESH correspondent à une rémunération au Smic, ont rappelé les représentants de l’intersyndicale du réseau public et privé (CGT, FO, FSU, Sud, Unsa). Nous avons alerté le ministre Pap Ndiaye sur la situation de grande pauvreté dans laquelle sont plongés des milliers d’AESH. »Lire aussi : En Bretagne, 96 % des accompagnants d’élèves en situation de handicap se disent sous-payés
Après les prises de paroles devant le lycée Yves-Thépot, qui a en charge la gestion administrative d’une partie des AESH du Finistère et du Morbihan, le cortège est descendu jusqu’à la place de la Résistance, au centre-ville de Quimper.
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