VIDÉO. Un passage mouvementé à l’heure d’été au Spi Ouest-France
par Ouest France
Le passage à l’heure d’été a été mouvementé au Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest dont la troisième journée a débuté dans des conditions hivernales, dimanche 31 mars 2024, dans le Morbihan. « C’est l’heure d’été, mais les conditions sont encore hivernales ! » La troisième journée de régates du Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest a débuté, dimanche 31 mars 2024, à la nouvelle heure, mais surtout sous des trombes d’eau et avec un vent fort et changeant qui a donné du fil à retordre aux organisateurs et aux concurrents qui ont multiplié les rappels généraux. Patience et longueur de tempsCar comme pour toutes les courses sur terre, on n’a pas le droit de franchir la ligne de départ avant le top… départ justement. Mais en mer, il y a du vent, et on ne peut pas attendre sagement à l’arrêt à côté de la ligne blanche. Les bateaux sont toujours en mouvement pour passer, au plus près du top et avec le plus de vitesse possible, la ligne, qui n’est pas blanche, mais matérialisée par un bateau comité et une bouée à chacune de ses extrémités. Ça donne donc des départs… mouvementés. Quand certains équipages sont trop pressés, ou poussés par un vent changeant, ils volent le départ. Et si les bateaux sont trop nombreux à l’avoir volé. On rappelle tout le monde. On appelle ça un rappel général, et on recommence. Une fois, deux fois… Pour pas passer sa journée à ne faire que des procédures de départ, l’équipe du bateau comité, qui fait la loi sur la flotte dont il organise les régates, finit pas hisser le drapeau noir. Là, on ne rigole plus. Quand il est hissé, pour tous les bateaux qui passent la ligne en avance, heure d’été ou d’hiver, c’est le même tarif : l’élimination de la manche. Souvent, ça suffit à aider à patienter. Et dimanche, il fallait s’armer de patience. Pour voir un bon départ de course, mais aussi le soleil. Au Spi aussi, tout vient à point à qui sait attendre.
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