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VIDÉO. "Un lieu de transmission" : près de Granville, la maison du carnaval inaugurée, ce samedi

par Ouest France

Pour préparer la 151e édition de leur carnaval, les Granvillais disposent d’un nouveau bâtiment pour abriter onze des 47 chars qui défileront en cœur de ville. La Maison du carnaval a été inaugurée, samedi 9 novembre 2024. Musique, confettis et costumes sortis des placards pour une partie de l’assemblée : il ne pouvait en être autrement pour inaugurer la Maison du carnaval, samedi 9 novembre 2024, à Yquelon (Manche). Dans le bâtiment de 1 050 m2, trônent onze des 47 chars qui défileront dans les rues de Granville lors du 151e carnaval, du 28 février au 4 mars 2025. « Au départ du chantier, il y avait beaucoup de contraintes à respecter sur la hauteur du bâtiment, l’éclairage, le positionnement des prises », précise Claire Thinon, de l’Agence d’architecture, à Saint-Lô.Lire aussi : Granville. Le carnaval dans les archives de Ouest-FranceLe cahier des charges a été défini en lien avec les carnavaliers pour répondre à leurs besoins. Bureau, salle de réunion et atelier de création ont été conçus, sans oublier un local pour stocker les 7 tonnes confettis lancés gaiement dans les airs. « Aujourd’hui, avec les chars à l’intérieur, on voit pourquoi on a travaillé, se félicite l’architecte. Il ne reste plus qu’à imaginer à quoi ressembleront ces constructions lorsqu’elles défileront. »« Le cœur de la culture de Granville »Ce projet dont rêvaient les carnavaliers depuis une dizaine d’années s’est concrétisé, sous les applaudissements. Son coût : 1,5 million d’euros, financé par Granville terre et mer avec le soutien de l’État, de la région Normandie, du Département de la Manche. La première pierre du bâtiment a été posée le 16 décembre 2023. Moins d’un an plus tard, elle héberge ses occupants ornés de figurines en papier mâché.Lire aussi : Les premiers chars sont arrivés à la Maison du carnaval de GranvilleÀ peine en service, ce bâtiment produit déjà de l’électricité grâce aux panneaux photovoltaïque installés sur son toit. On y récupère l’eau de pluie, réutilisée sur le site. Sa vocation peu commune a aussi été soulignée. « On se doit de classer le bâtiment en lien ave