VIDÉO. Un équipage 100% féminin prendra le départ du Trophée Jules-Verne à bord d'Idec Sport, après un passage au chantier Multiplast à Vannes

par Ouest France

C’était jour de grandes manœuvres, ce lundi 18 septembre 2023, sur l’avant-port, à la hauteur du chantier Multiplast à Vannes (Morbihan). Peu avant 9 h, la skippeuse Alexia Barrier et une partie de son futur équipage qui s’élancera en 2025 dans la conquête du Trophée Jules-Verne sont arrivées à Vannes après avoir pris la mer depuis La Trinité-sur-Mer où sera basé Idec Sport, l’ancien bateau de Francis Joyon.Record à battre : 40 jours 23 heures, 30 minutes, 30 secondes ! Grâce à ce multicoque, il a remporté la mythique épreuve en 2017 en 40 jours 23 heures, 30 minutes, 30 secondes ! « C’est ici qu’il a vu le jour. Le chantier le connaît bien. C’était donc naturel qu’on lui fasse appel. Il va rester six mois. L’idée est de lui redonner un coup de propre. On a besoin de réviser tous les systèmes (safran, dérive, foils…), mais aussi expertiser le mât, les bras de liaison, vérifier que tout est en bon état de fonctionnement. On réfléchit aussi à des petites améliorations même si l’on sait qu’on ne va pas le révolutionner car il a quand même déjà battu le record. » Sortie de chantier prévue en avril 2024 avant la reprise des entraînements pour l’équipage 100 % féminin baptisé The Famous Project. Le casting se poursuitLe casting se poursuit mais des navigatrices de grand talent sont déjà présélectionnées, à l’image de Marie Riou, gagnante de la Volvo Ocean Race, de l’Irlandaise Pam Lee (qui s’alignera en octobre au départ de la transat Jacques-Vabre), de Dee Caffari, recordwoman autour du monde en solitaire, de Marie Tabarly, skippeuse de Pen Duick VI… Toutes seront rémunérées à la même hauteur que le staff masculin. Toujours à la recherche de sponsorsSi pour l’heure le budget n’est pas encore bouclé, Alexia Barrier ne doute pas qu’elle y parviendra rapidement en mettant en avant de belles valeurs. « La tentative de record est une bonne excuse pour mettre en lumière les femmes de notre planète, mais aussi l’environnement en incitant à protéger nos océans, en éduquant pour sensibiliser et inspirer les jeunes générations. Beaucoup de sponsors peuvent s’y retrouver. »

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