VIDEO. Un affrontement entre deux soldats du Moyen-Âge en Ville close à Concarneau
par Ouest France
La compagnie de reconstitution historique la Maisnie de Kistreberh a accueilli environ 300 visiteurs ce dimanche 22 août 2021, dans la Ville close de Concarneau (Finistère). L’association tenait son premier évènement depuis la pandémie de Covid-19. Un redémarrage en douceur avant les journées du patrimoine en septembre.« En garde… Ferraillez ! » Le fracas des épées résonne dans le campement médiéval de la Maisnie de Kistreberh, installé dans la Ville close de Concarneau (Finistère), ce week-end du 21 et 22 août 2021. Une première installation en demi-teinte pour les bénévoles de la compagnie de reconstitution historique venus de Questembert (Morbihan).La pluie a découragé les visiteurs, et le camp était bien vide samedi. Dimanche, environ 300 personnes sont passées boire une gorgée d’hypocras ou découvrir les secrets des armes des soldats du Moyen-Âge. Les membres de la compagnie exposent aux visiteurs la vie de Bretons pendant la guerre de Cent ans.Une trentaine de personnes s’est rassemblée au centre du camp, ce dimanche après-midi, pour encourager « Larnieu » et « Beauregard » qui s’affrontent lors d’un combat à la touche. Un affrontement encadré par des règles strictes édictées par « Enguerrand », le « seigneur » des lieux. « Il est interdit de porter des coups au chef [à la tête]. Le but est de toucher les cercles en poterie au niveau des articulations, explique-t-il. C’est avant tout une démonstration de précision. » Avant l’affrontement, il faut déjà équiper les combattants avec les différentes pièces d’armure, un travail d’équipe. « Les armures ne sont pas lourdes, contrairement à ce que l’on peut apprendre à l’école, mais elles sont peu maniables », explique l’un des chevaliers. Parmi les armes, il y a les épées, mais pas seulement. « La plupart des soldats qui combattaient étaient des paysans. Comme ils n’avaient pas beaucoup de moyens financiers, ils utilisaient leurs outils de travail pour se battre. » Un soc de charrue ou une faucille peuvent devenir des armes redoutables au bout d’un pieu en bois.Cette installation est la première que la compagnie refait depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19. « Notre dernière installation c’était ici à Concarneau, pour les journées du patrimoine en 2019 », rappelle « Enguerrand » ou Daniel Gendrot, le président de la compagnie. Le campement devrait à nouveau occuper la Ville close en septembre, mais cette fois avec plus de tentes et, peut-être, plus de participants.
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