VIDÉO. Trophées de l'économie du Courrier de l'Ouest : Jean-Noël Courtois élu entrepreneur de l'année 2022
par Le Courrier de l'Ouest
Décerné ce mercredi 23 novembre à Angers dans le cadre de la cérémonie des Trophées de l'économie du Courrier de l'Ouest, le prix de l’Entrepreneur de l’année 2022 récompense une femme ou un homme dont l’engagement a permis le développement de son entreprise mais a également pu bénéficier à un secteur d’activité ou à un territoire.C'est l'Avrillais Jean-Noël Courtois, pour son entreprise La Goupille Cannelée, qui a été distingué.Dirigeant de La Goupille Cannelée (60 collaborateurs, 9,8 millions d'euros de chiffre d’affaires) à Avrillé, Jean-Noël Courtois a perçu dès 2016 que la voiture électrique serait l’avenir de son entreprise. La société, créée en 1934 et mondialement reconnue pour son savoir-faire, fabrique chaque jour un million d’éléments métalliques pour de grands noms de l’automobile, dont Renault, Peugeot, Ford, General Motors ou BMW.Les autres nommés étaient : > Sylvie Chailloux, Les Textiles du Maine (Montilliers). Depuis deux ans, la mode peut remercier Sylvie Chailloux, par ailleurs présidente de l’Union française des industries mode et habillement. On l’a vu défendre les entreprises du secteur pendant la crise du Covid-19, vantant la fabrication des masques en tissus. Elle ne chôme pas, non plus, quand il s’agit de promouvoir la relocalisation de la confection et le « made in France ».> David Gaist, GCA (Cholet). En moins de trente ans, David Gaist a fait du groupe choletais GCA (pour Gaist, Charlotte et Arthur, prénoms de ses deux enfants) un acteur important de la distribution automobile : le premier en termes de véhicules hybrides et Toyota. Fort de 1 450 salariés, GCA a franchi la barre symbolique du milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2021 et vendu quelque 26 000 voitures neuves et autant d’occasions.> Anthony Percher, Les Calcaires d’Ambillou (Tuffalun). La carrière de tuffeau d’Ambillou-Château continue à faire son trou. Son gérant Anthony Percher a diversifié la production et fournit l’agroalimentaire comme l’agriculture et le marché des litières animales. Le premier usage de ce tuffeau concassé est toujours d’actualité : il sert, mêlé à de la tourbe, à la culture du champignon. Cela représente 60 % des volumes extraits. Mais l’activité s’élargit avec le calcaire broyé, qui limite l’acidité des sols, et surtout avec le nouveau marché de la litière pour chat.
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