VIDÉO. "Trois ostéopathes pour moi seul" : des soins gratuits pour ces jeunes handicapés
par Le Maine Libre
L'association Handicap espoir ostéopathie Pays de la Loire, fondée en 2024 à Savigné-sous-le-Lude, propose des consultations d'ostéopathie gratuites aux jeunes en situation de handicap. C'est aussi un lieu d'échange entre les familles, le premier de ce genre dans le Grand Ouest. « J’ai eu trois ostéopathes pour moi seul. J’ai de la chance ! » Pierre Petit, 28 ans, sort avec le sourire de sa toute première séance d’ostéopathie ce samedi 20 avril 2024. Comme d’autres jeunes en situation de handicap, il bénéficie de consultations gratuites grâce à l’association Handicap espoir ostéopathie.Cet organisme vient d’ouvrir une antenne en Pays de la Loire, basée à Savigné-sous-le-Lude. C'est la première dans le Grand Ouest. Les ostéopathes sont bénévoles et les familles trouvent un lieu où échanger, au nombre de quatre lors de cette toute première journée d’activité.« La proposition est aussi de créer un espace de convivialité entre parents, de passer des moments avec les familles, de partager nos expériences, nos difficultés… » selon la présidente, Sophie Beurois. Elle se promène un instant avec sa fille Elsa et une autre maman, à l’extérieur du siège de l’association entouré de verdure.Elle confie, à titre personnel : « Les séances d’ostéopathie sont bénéfiques pour ma fille, cela atténue les tensions et le déséquilibre musculaire et procure de la détente. »« Elle a l’air apaisé »Au terme d’une consultation pour sa fille Lyna, Hélène déclare : « Ce matin, elle n’avait pas trop le moral, mais maintenant elle a l’air apaisé. Elle se sent très à l’aise ici. Elle a fait la bise à tout le monde, alors qu’elle refuse de le faire habituellement. »Stéphanie, mère de la jeune Maïwenn, est venue s’inscrire dès ce premier jour. Elle salue l’initiative. « Il est très difficile de trouver divers thérapeutes pour des enfants en situation de handicap, parce que les praticiens ne sont pas toujours formés. C’est une superbe initiative. »Son conjoint Erwan ajoute : « Nous appartenons à une autre association nationale consacrée au syndrome rare de notre fille. C’est plus simple de trouver un lieu d’échange plus proche, ici, pour rencontrer d’autres parents. »Selon les besoins du patient, il peut être pris en charge par un ou plusieurs ostéopathes. Il est possible de bénéfic
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