VIDÉO. Trois bonnes raisons de visiter le Prytanée de La Flèche en réalité augmentée

par Le Maine Libre

Au Prytanée de La Flèche (Sarthe), des visites guidées de l’église Saint-Louis, en réalité augmentée, ont lieu tous les jours jusqu’au 14 août 2024. Un guide conférencier et des hologrammes : c’est le principe des visites du Prytanée de La Flèche en réalité augmentée. Le Pays d’art et d’histoire de la Vallée du Loir propose cette animation depuis 2020 pour découvrir l’église Saint-Louis et l’architecture du quartier Henri-IV de manière ludique. Le visiteur se laisse surprendre par des formes et des lumières qui apparaissent devant lui, comme si elles se trouvaient dans l’église. « Les lunettes sont transparentes, les hologrammes améliorent la réalité » selon Mathilde Estadieu du Pays d’art et d’histoire. Rien à voir, donc, avec la réalité virtuelle qui coupe le spectateur de son environnement en l’immergeant dans un endroit fictif. Des détails en haute définition Cette technologie est rarement utilisée de cette manière pour des visites du patrimoine, d’après elle. « Elle permet au guide conférencier d’expliquer plus facilement l’endroit où l’on se trouve. Ailleurs, on met ses lunettes et on écoute une histoire sans médiation. Ici, c’est exceptionnel d’avoir une médiation humaine. » Autre avantage : on apprend en s’amusant. Des tableaux de peinture apparaissent, suspendus en l’air. « On peut les approcher de très près. J’ai moi-même découvert des détails que je ne connaissais pas dans ces œuvres. » Comprendre plus facilement Rien de tel aussi, quand on ne peut pas s’approcher de l’orgue ou du retable : l’instrument est situé en hauteur et le chœur de l’église est interdit d’accès aux visiteurs. « On voit des détails de façon beaucoup plus précise, et on peut avec des schémas mieux comprendre par exemple le retable : comment il est construit, structuré. L’explication n’est pas toujours très facile à comprendre. Là, elle l’est beaucoup plus. » Des anecdotes étonnantes La visite est aussi émaillée d’anecdotes étonnantes : « Henri IV, qui a fondé le Collège des jésuites, a précisé qu’il voulait que son cœur repose dans le Collège des jésuites à sa mort. Nous racontons l’installation de son cœur dans l’église et le fait qu’à la Révolution on a fait brûler son cœur, puis récupéré les cendres, toujours présentes dans l’église. » La séance s’effectue en musique : des morceaux sont diffusés dans le casque. « La qualité du son est tr

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