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VIDEO. « Toute une préparation ! » : À la découverte d'un vol de A à Z à l'aéroclub régional de Caen

par Ouest France

Le domaine de l’aéronautique est un domaine ponctué par des contrôles de sécurité. L’avion doit décoller, mais aussi revenir sur le plancher des vaches. À l’aéroclub régional de Caen, juste à côté de l’aéroport de Carpiquet (Calvados), Ugo Bellanza, vice-président du club et pilote privé, nous montre toute cette préparation avant de partir survoler la Côte de Nacre. Lorsqu’il s’agit de sécurité, le monde aéronautique est très strict, « tout ce qu’on fait est surveillé et déclaré. Il y a des contrôles et des audits de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) », explique Ugo Bellanza, vice-président de l’aéroclub régional de Caen (ACRC), localisé à Carpiquet (Calvados).Lire aussi : L’aéroclub régional de Caen est avant tout une école de pilotageUne maintenance régulièreDans le hangar où logent les avions du club, direction le DR400-120, un aéronef d’environ 590 kg. « Chaque avion du club vole environ 500 heures par an », précise Ugo Bellanza, en pleine inspection de l’appareil. Antennes, tension des câbles, jeu dans les gouvernes, présence de toutes les vis sur le fuselage, niveau d’huile… Les vérifications sont rigoureuses, « c'est toute une préparation ! ». Un lavage de la verrière du cockpit et il est maintenant temps d’embarquer.Lire aussi : REPORTAGE. Bagages, effarouchement des oiseaux… Dans les coulisses de l’aéroport de Caen-CarpiquetDernières vérifications« Les volets sont rentrés, le frein de stationnement est serré et les clés sont en place sur « off » », égrène Ugo Bellanza, check-list en main. Casque sur la tête, le pilote s’identifie à la tour de contrôle, suit le taxiway et attend l’autorisation de décollage. Arrive l’heure du décollage sur la piste en herbe, l’aviateur tire le manche, l’avion s’arrache du sol, direction les plages de la Côte de Nacre pour un vol de moins d'une trentaine de minutes.