VIDÉO. Tirs mortels de policiers après un refus d’obtempérer à Paris : du fait divers à la querelle politique
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Trois policiers ont ouvert le feu sur un véhicule ayant refusé un contrôle de police, samedi 4 juin 2022. Une jeune femme de 21 ans a été tuée d’une balle dans la tête et un homme blessé grièvement. Auditionnés depuis dimanche après-midi par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), les trois policiers sont ressortis libres de garde à vue, mardi 7 juin 2022. Alors que l’enquête se poursuit, le fait divers a viré à la polémique. Deux tweets de Jean-Luc Mélenchon, publiés samedi et dimanche, ont vivement fait réagir la classe politique, à quelques jours du premier tour des législatives. « La police tue », a-t-il écrit sur Twitter, dénonçant une « peine de mort pour refus d’obtempérer » et un « abus de pouvoir inacceptable ». Il s’en est également pris au syndicat Alliance, qui a pris la défense des fonctionnaires.Lire aussi : Tirs mortels de policiers après un refus d’obtempérer à Paris : quatre questions sur l’affaireLa prise de position du leader de la France insoumise n’a pas tardé à faire réagir au sein du gouvernement. « Je trouve très choquant la façon qu’a Jean-Luc Mélenchon de s’en prendre systématiquement à la police avec des propos totalement outranciers », a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne sur France Bleu, mardi 7 juin.Ce jeudi 9 juin, Emmanuel Macron s’est rendu dans le Tarn lors d’un déplacement sur le thème de la sécurité. Le président est revenu sur les propos de son adversaire à la présidentielle, arguant ne pas pouvoir accepter « qu'on insulte celles et ceux qui risquent leur vie pour défendre la nôtre ».
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