VIDEO. TER et trams-trains en Loire-Atlantique : c'est vous qui en parlez le mieux

par Presse Océan

Notre journaliste Cédric Mané est allé à la rencontre des usagers des cinq lignes de TER et de trams trains qui desservent la métropole de Nantes. Certains nous ont offert leur témoignage. Extraits. Les trains express régionaux sont-ils victimes de leur succès en Loire-Atlantique ? Même si les témoignages que Presse Océan a reçus de la part de ses usagers n’ont pas valeur de sondage, il semble que oui. A minima aux heures de pointe.« Pas assez de rames disponibles »« Les trains sont bondés aux heures de pointe, le soir à 18 h 08, » souligne, Cécile qui habite la Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne. Cécile effectue de trajet gare de Belleville - Nantes et retour plusieurs fois dans la semaine. « Des gens restent sur le quai, dit-elle et trouve cette situation intolérable. Pas assez de rames disponibles, estime-t-elle, alors que je dispose d’un abonnement annuel. »Pas la même ligne mais même constat pour Sandra, 48 ans, habitante de Sainte-Pazanne. « Je fais le trajet Sainte-Pazanne - Rezé deux à trois fois par semaine, » confie-t-elle. « C’est écolo, c’est économique mais ça manque de places par rapport à la fréquentation. » Sandra met aussi un carton rouge à la fréquence des trains « en soirée après 20 heures, et le week-end, précise-t-elle : trop d’écarts entre deux trains par exemple. »« Les toilettes condamnées ou sales »Wagons surchargés, trop peu de places assises… Florence fait le même constat elle qui, du lundi au samedi, fait des allers et retours entre Ancenis et Saint-Nazaire. Mais pas que : cette habitante d’Orée d’Anjou à d’autres réserves : « Les toilettes souvent condamnées ou sales ; pas toujours de contrôleur dans le train ce qui est insécurisant. » Par contre Florence apprécie de ne pas avoir à prendre sa voiture mais regrette quand même « l’absence de bus domicile - gare. »Il a aussi Xavier, 60 ans, qui habite Cordemais. Lui qui regrette que les gens soient obligés de voyager debout et trouve qu’aujourd’hui, « le TER ressemble à un transport scolaire : à partir de certaines gares (NDLR : les gares de Nantes Métropole dont Cordemais ne fait pas partie), le ticket Naolib Tan suffit pour prendre le train, » et semble s’en étonner.« Manque de transferts vers les lieux d’activité extra-urbains »Aurélien, Nantais de 42 ans, reconnaît quant à lui que « prendre le TER pour mes besoins professionnels est une vraie opportunité, » même s’il trouve qu’« il reste des trous dans les horaires ». Mais au-delà de cela il fait une remarque qui donne à réfléchir en soulignant « le manque de transferts vers les lieux d’activités extra-urbains. »Tout de suite après la « surfréquentation », les adeptes du rail, en particulier ceux et celles du « train + vélo 

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