Chênes centenaires, sapins d'une soixantaine d'années... dans certains espaces boisés de Bretagne, ils n'ont pas résisté à la tempête Ciaran, le 1er novembre 2023. C'est notamment le cas dans le Finistère.Certains arbres sont couchés au sol, les racines hors de terre, d'autres tiennent encore debout mais tels des baguettes, avec des troncs coupés par la force du vent. "Là en fait, avant, on voyait des cimes d'arbres. On ne voyait pas le ciel", décrit Paul Sansot, responsable de l'unité territoriale du Finistère sud et du Morbihan de l'office national des forêts.
Lire aussi : INFO OUEST-FRANCE. Après Ciaran, l’état de catastrophe naturelle ne sera pas reconnu en Bretagne30 à 50 ans pour retrouver une jeune forêtPetit à petit, au fur et à mesure que les accès sont dégagés, l'ONF peut venir constater les dégâts : à pied mais aussi avec l'aide d'un drône. "Dans certaines parcelles, 95 % des arbres sont au sol", ajoute Paul Sansot.C'est le cas, par exemple, en certains endroits de la forêt de Landévennec et de celle du Cranou. En Finistère, deux semaines après la tempête Ciaran, l'accès aux forêts reste interdit car trop dangereux. Il faudra au moins "30 à 50 ans" pour qu'une jeune forêt réapparaisse en ces lieux.
Vidéo suivante dans 5 secondes
