VIDÉO. Sur un fil, tout là-haut, avec Nathan Paulin, funambule moderne
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Prolongation a suivi Nathan Paulin, highliner, ou si vous préférez funambule de l’extrême, en juin dernier, lors d’une traversée entre deux tours de Bagnolet, en banlieue parisienne. En apnée.La veille, Nathan Paulin avait déployé son mètre quatre-vingt-dix-sept sur une petite chaise, dans un jardin en bord de Seine, les pieds nus dans l’herbe, pas très loin de Fontainebleau. On avait longuement discuté de son obsession pour la slackline dès son plus jeune âge, un jour d'été en 2011, puis de la highline, celle qui l’a conduit à marcher au-dessus de dizaines de mètres du vide. Le lendemain, notre vidéaste Lilian Legeay et notre photographe Thomas Brégardis l’ont suivi à Bagnolet, en banlieue parisienne, où Nathan Paulin se produisait dans le cadre du deuxième festival Regard Neuf 3. Deux traversées, en fin d’après-midi, entre deux tours, le périphérique pas loin, la ville qui grouille en dessous. Un pas après l’autre. En bas, suivre du regard Nathan Paulin, c’est le trouver petit, tout là-haut. C’est surtout retenir son souffle et vivre la traversée en apnée quand lui, paradoxalement, y trouve une forme de paix intérieure.
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