VIDÉO. Supermarché et restaurant : vers un double plafond du «ticket restau»

par Ouest France - Wibbitz

Supermarché et restaurant : vers un double plafond du «ticket restau». Fin 2023, et dans l’urgence, le Parlement avait adopté , la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une dérogation qui permet d’utiliser les titres-restaurants . pour acheter tous les produits alimentaires dans la limite , du plafond journalier de 25 €. Actuellement, seuls l’alcool, les confiseries, les produits infantiles et l’alimentation animale . sont exclus du dispositif. Selon un sondage publié ce vendredi , par « Le Parisien », et consulté par « Ouest-France », 96 % des utilisateurs souhaitent pouvoir continuer à utiliser librement . les titres-restaurants dans les rayons des grandes surfaces, Dans un objectif de simplification du quotidien, le ministère a lancé une réflexion sur le titre-restaurant et sa dématérialisation . totale en 2026. Deux tiers des bénéficiaires utilisent déjà , la carte et ce n’est plus un point de blocage de la commission nationale des titres-restaurants (CNTR), . contrairement à l’utilisation dans les grandes et moyennes , surfaces, contraire à l’esprit du « bon repas » créé en 1957. . « Nous nous sommes toujours opposés, à l’unanimité, , à l’élargissement des produits éligibles au titre- restaurant dans les rayons . car les consommateurs avaient déjà un vaste choix, , explique Patrick Bouderbala, membre du collège des employeurs au sein de la CNTR . où siègent aussi les salariés, les restaurateurs , et les émetteurs. Aujourd’hui, nous ne croyons pas à un retour en arrière du gouvernement. . Pourtant, le risque est de dévoyer le titre-restaurant , en chèque caddy. » Pour contenter toutes les parties, la CNTR propose « un double plafond », . confirment de concert les élus Patrick Bouderbala , et Romain Vidal. 25 € par jour pourraient toujours être dépensés pour déjeuner dans un restaurant . ou une boulangerie et une somme moindre serait permise , dans les supermarchés. « 25 € en supermarché ça correspond aux repas d’une semaine entière, . illustre Romain Vidal. Nous y estimons le prix d’un repas , à 5 € contre 20 € dans un restaurant et 10 dans une boulangerie. » . Pour les professionnels, l’enjeu est de taille : le titre-restaurant , pèse 10 à 20 % du chiffre d’affaires des commerçants de bouche, et jusqu’à 40 % dans les zones où se concentrent les entreprises.

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