VIDÉO - Stade Brestois. Les premiers mots de Noah Fadiga : « Je préfère être offensif, je ne le cache pas  »

par Ouest France

La nouvelle recrue du Stade Brestois, Noah Fadiga, a été présentée à la presse ce jeudi 7 juillet. Le latéral droit au grand gabarit (1,87m) avoue qu'il préfère jouer offensivement. Dans sa formation, il a d'abord joué sur le front de l'attaque et sur les ailes avant d'être repositionné en tant que piston droit par un entraîneur. Cela fait trois ans qu'il a pris le poste de latéral droit. Voici ses premiers mots sous les couleurs brestoises.LIRE AUSSI. Stade Brestois. Julien Faussurier, la fin d’une époquePourquoi avez-vous choisi Brest ?J’avais un très bon contact et discussion avec Monsieur Greg Lorenzzi qui s’est très bien passée. Les plans entre guillemets qui étaient fait pour moi à Brest m’ont beaucoup parlé dans un très bon sens. J’ai également eu une discussion avec le coach, pour savoir comment il joue et comment il voit le foot ici au club. Et ça aussi ça m’a beaucoup plu. J’ai entendu parler du Stade Brestois. Je sais qu’il y avait un joueur sénégalais l’année passée, Youssouph Badji.Quels sont tes attentes ici ?J’aimerais bien m'améliorer, et devenir un joueur complet tout en ayant un bon feeling avec l’équipe où j’ai signé pour quatre ans. Se sentir bien dans le groupe est ce qui est le plus important pour un joueur d’un jeune âge comme moi. « Plus jeune j'étais un joueur offensif, à gauche comme à droite »On parle de toi comme un latéral moderne, pourquoi ?Moderne. Un latéral qui joue très offensif, qui court beaucoup. C’est beaucoup demandé qu’il court dans les deux sens, offensivement et défensivement. Je crois que ça définit vraiment le terme moderne. Depuis combien de temps joues-tu au poste de latéral droit ?Ça va être ma troisième saison à ce poste. Au plus jeune âge, j’ai toujours été un joueur offensif à gauche comme à droite. J’étais vraiment un attaquant. Depuis trois ans, j’ai un peu changé. Honnêtement, je préfère être offensif. Ça je ne le cache pas, et je le montre aussi dans mon jeu. Mais ça ne me dérange pas du tout de défendre. Et j’ai eu la possibilité physiquement d’évoluer et d’apprendre à ces deux postes. C’est un poste qui m’a surpris.Pourquoi as-tu reculé sur le terrain alors que tu étais un joueur offensif ?C’est un entraîneur qui m'a reculé et la formation du jeu. C’était un 3-5-2. J’étais seul sur mon côté donc je devais défendre et attaquer, et c’est comme ça qu’ils ont vu que j’étais un peu doué à ce poste. Brest joue en 4-4-2, connais-tu ce système ?J’ai encore des points à travailler notamment sur les tâches défensives. La saison dernière, on a aussi joué en 4-4-2 donc ce n’est pas un système qui est nouveau pour moi. Je suis venu ici en tant que latéral droit. On n’a pas évoqué d’autres postes pour le moment. Mais si le coach demande d’évoluer sur une autre position, pour aider l’équipe il faut être d’accord avec lui.« Les discussions entre père et fils ne sont pas souvent tournées vers le foot »La saison dernière, ton équipe Heracles Almolo est descendu, comment l'as-tu vécu ?J’ai appris que le football est très dur, parce que personne n’aurait cru cela pour une équipe comme qui a toujours été une équipe en première division. C’était un moment très difficile. Et on a eu beaucoup de problèmes durant la saison en dehors du football. Des problèmes qui ont fait qu’à la fin, les mauvaises décisions et un peu de malchance ont fait que c’était possible de descendre. C’est très dur pour un joueur de foot de vivre ces moments-là. Quel rôle joue ton père (Kalidou) dans ta carrière ? Le rôle de père (rire). Honnêtement, les discussions entre père et fils ne sont pas souvent tournées vers le foot, même si on aime bien en parler. Mais c’est surtout le rôle de père, qui me donne des conseils de vie. Ce n’est pas toujours dans la direction sportive. Te donne-t-il des conseils sur ton jeu ?Pas vraiment. Il a été joueur de foot, donc c’est normal qu’il me parle de ça des fois. Mais c’est toujours moi qui décide de ce que je veux. On est physiquement différent, et ce n’est pas comme si on jouait le même poste.D'avoir un père footballeur, est-ce dur à porter ? Quand je reçois des questions, c’est surtout au sujet de mon père. Mais c’est à moi de changer ça, ça a toujours été comme ça. C’était un peu difficile quand j’étais un peu plus jeune. Mais maintenant, je vois cela surtout comme une motivation de faire encore mieux que ce que mon père a fait, même si on n’évolue pas au même poste.Quels sont les joueurs qui t'ont inspiré étant plus jeune ?Quand j’étais petit, c’était Cristiano Ronaldo parce que je jouais au même poste. Et récemment ça a changé, j’aime bien regarder Walker, Alexander-Arnold. Pourquoi avoir choisi le numéro 99 ?Le numéro 9, c’est mon chiffre porte-bonheur, mon numéro chance, donc je l’ai fait deux fois.

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