VIDÉO. Soumission chimique, consentement… Ces mots qui ont émergé au procès des viols de Mazan

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Les débats autour du procès dit « des viols de Mazan » ont fait réémerger des termes comme « soumission chimique » ou « consentement ». Revenons sur leur signification pour bien comprendre ce que cette affaire a d'historique. Avec le procès des viols de Mazan, de nombreux termes sont apparus dans le débat public. On fait le point sur ce qu'ils signifient.Lire aussi : Culture du viol, soumission chimique, « Not all men »… Les mots pour comprendre le procès MazanCulture du viol et consentementLorsque l’on parle de relation sexuelle, le consentement est l’action de consentir pleinement à cette relation. C'est une notion majeure dans ce procès. Une partie des avocats de la défense expliquent en effet que leurs clients pensaient participer à un jeu sexuel consenti entre les deux époux. Devant les enquêteurs, l’un des accusés a affirmé que le principal accusé, Dominique Pelicot, était « détenteur [du] consentement » de son épouse. Pendant de nombreuses années, il existait une « présomption de consentement » entre époux dans le droit français. Le viol conjugal n’était donc pas reconnu. Le 11 juin 1992, une décision de la Cour de cassation affirme que « la présomption de consentement des époux aux actes sexuels accomplis dans l’intimité de la vie conjugale ne vaut que jusqu’à preuve du contraire ». « L’affaire Pelicot, par son caractère extrêmement choquant, marque les esprits et révèle au grand public la prégnance de la culture du viol dans notre société », explique l’essayiste Noémie Renard au Monde. Ce concept sociologique de culture du viol est né dans les années 1970 aux États-Unis au sein des milieux féministes radicaux. Il s'agit de la manière dont une société se représente le viol, les victimes et les agresseurs et cela permet de resituer les débats dans un contexte sociétal.En France, une enquête d’Ipsos pour l’association Mémoire traumatique et victimologie publiée en 2022 révélait que « 11 % des Français et Françaises considèrent que beaucoup de femmes qui disent « non »  à une proposition de relation sexuelle veulent en fait dire « oui ». » Cette enquête révélait un autre chiffre alarmant : « 36 % des Français et Françaises estim

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