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VIDÉO. Sieste, propreté... La loi impose-t-elle des conditions aux écoles maternelles ?

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Sauf en cas d’instruction en famille, la scolarisation des enfants âgés de 3 à 6 ans s’effectue à l’école maternelle, avant le passage à l’élémentaire. Exception faite pour les enfants de 2 ans qui peuvent être admis en maternelle « sous certaines conditions (propreté acquise, niveau de langage, etc.) et dans la limite des places disponibles », indique le Service public sur son site internet.La législation n’oblige pas la sieste dans les écoles maternelles. « La sieste n’est pas obligatoire dans les textes, il s’agit d’une simple recommandation. Si certains enfants ne dorment pas, ils restent sous la responsabilité du professeur des écoles qui peut leur proposer alternativement un temps calme », nous répond le ministère de l’Éducation nationale. Un besoin physiologiqueSelon des bulletins officiels, les recommandations s’appliquent pour les enfants de très petite section (TPS) et petite section (PS). La sieste répond aux besoins physiologiques des jeunes enfants. Un petit de 3 ans ayant besoin de 10 h à 12 h de sommeil quotidiennement, elle permet de contribuer à son équilibre psychologique, moteur, affectif et cognitif.En revanche, pour les écoliers de moyenne section (MS), on ne parle plus de sieste mais d’un temps de repos « qui n’excédera pas 20 minutes (écoute d’un récit, écoute musicale, jeux calmes…) et pas nécessairement dans l’obscurité », ajoutent les documents officiels. Quant aux élèves de grande section (GS), « pas de sieste ou de repos organisé ». Bien sûr, ce ne sont que des recommandations de l’Éducation nationale. La consigne principale étant de s’adapter aux besoins de chaque enfant. « À titre exceptionnel, un enfant de moyenne ou de grande section pourra se reposer s’il en éprouve le besoin ou si les parents en font la demande pour des raisons liées à la vie de l’enfant. »Et non, aucun texte de loi n’indique que l’enfant doit être propre pour aller à l’école. Avec l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de six à trois ans, « les écoles maternelles sont obligées de faire preuve de souplesse et d’accueillir les enfants âgés de trois ans, même s’ils ne sont pas encore propres », nous répond le ministère de l’Éducation nationale.