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VIDÉO. « Si on heurte un animal, c'est très grave » : quelles évolutions pour l'Imoca (2/2)

par Voiles et Voiliers

Comment diminuer l'impact environnemental des futurs Imoca ? Imogen Dinham-Price, co-responsable développement durable de la classe Imoca et Roland Jourdain, skipper et co-fondateur du fonds de dotation Explore, ont embarqué à bord de notre voilier amarré au ponton des Sables-d'Olonne, pour évoquer avec nous le futur environnemental de la classe. Dans cette deuxième partie, nos deux invités échangent autour de la fin de vie des Imoca, mais aussi de la gestion des cétacés. Que faire des Imoca une fois leur carrière achevée ? Avec le rythme actuel des constructions et des mises à l'eau, c'est une question qui mérite réflexion.« On peut organiser des expéditions autour du monde, réaliser davantage de recherches scientifiques ou les aménager pour le transport », avance Imogen Dinham-Price, pour qui la question reste ouverte au sein de la classe.VOIR AUSSI : VIDÉO. Quelle évolution environnementale pour l'Imoca : « l'optimisation ne suffira pas » (1/2)Nos deux invités réagissent également à la problématique des cétacés. Ces mammifères marins, qui évoluent dans leur habitat naturel, sont exposés à des risques lors de rencontres avec des voiliers de course. Un danger qui croît à mesure que les vitesses des Imoca augmentent.« Je me suis réveillé très tard sur ces questions, confie aujourd'hui "Bilou". Mais c'est vrai que sur le Vendée Globe 2009 (Roland Jourdain avait heurté une baleine, ndlr), ça avait été extrêmement douloureux. »À l'époque, il avait été l'un des premiers à en parler ouvertement. Depuis, les « rencontres » avec des cétacés sont souvent pudiquement désignées sous l'appellation OFNI (objet flottant non identifié), un terme qui englobe également les débris ou conteneurs flottants. Récemment, une nouvelle désignation, OANI (objet ou animal non identifié), s'impose progressivement dans les communications.« Même si c'est un sujet que nous traitons depuis deux ans au sein de la classe, il est encore très récent d'en discuter librement », ajoute Imogen Dinham-Price.