VIDÉO. « Shrinkflation » : Leclerc veut que les industriels assument face aux consommateur

par Ouest France - Wibbitz

« Shrinkflation » : Leclerc veut que les industriels assument face aux consommateurs. « La Shrinkflation - le fait de réduire la quantité , sans baisser le prix - est une façon délibérée de prendre les consommateurs pour des pigeons », . fulmine Olivia Grégoire dans les colonnes , de « Ouest-France » ce vendredi 19 avril. . Pour lutter contre ce fléau, qui affecte les consommateurs , au même titre que le cheapflation (baisser la qualité, sans toucher au prix), le gouvernement va obliger . à partir du 1er juillet les supermarchés à apposer , une affichette alertant les consommateurs d’une réduction des quantités d’un produit à prix inchangés. Sur cette affichette, il sera écrit que « pour ce produit, , la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au kilo, gramme ou litre a augmenté de X % ou X € ». « C’est le distributeur qui devra l’afficher , à proximité du produit concerné. Plusieurs l’ont déjà fait de manière volontaire. . Pour obliger les industriels à noter une information , sur l’emballage d’un produit, on doit le faire au niveau européen et non au niveau national. . C’est une question de droit européen », , souligne la ministre déléguée aux Entreprises, au tourisme et à la consommation. . En 2025 est prévue une révision des règles , de l’information du consommateur sur les denrées alimentaires en Europe. . La France compte porter ces sujets à Bruxelles, , au même titre que l’Origine- info sur la provenance des ingrédients dans les plats préparés. « Oui, il faut informer les consommateurs. , Je suis 100 % pour le notifier sur les emballages ou sur un QR code », soutient Michel-Edouard Leclerc. « Mais pourquoi donc imposer aux seuls commerçants , le signalement des cas de shrinkflation ? La shrinkflation, c’est une décision du fabricant. C’est lui qui fait ce choix. . Alors pourquoi ne pas lui demander de l’écrire lui-même sur ses , emballages ? Avec l’arrêté ministériel en préparation, ce sont les employés des magasins qui vont devoir poser des étiquettes. ». Michel-Edouard Leclerc en profite , pour faire une proposition à la ministre Olivia Grégoire : . « Pourquoi est-ce que Bercy ne proposerait pas aux industriels , de s’engager volontairement à signaler eux-mêmes aux consommateurs ces cas de shrinkflation ? »

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