VIDÉO. Séisme au Maroc : notre reportage dans un village isolé
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Une semaine après le violent séisme qui a fait au moins 2 900 morts et plus de 5 000 blessés, dans la région du Haut-Atlas au Maroc, certains villages plus éloignés de l’épicentre et moins meurtris peinent toujours à recevoir de l’aide. « Ouest-France » a pu se rendre sur les hauteurs d’Aït Ourir avec une association marocaine.L'association Jeunes Marock organise un convoi de vivres et de vêtements chauds vers un village isolé du Haut-Atlas. Fondée en 2007, cette association entend « redynamiser la jeunesse marocaine » grâce à des projets sociaux, culturels et environnementaux. Et aussi œuvrer à désenclaver les régions rurales dont celle du Haut-Atlas. Parmi ses 380 bénévoles, certains sont instituteurs ou infirmiers dans les centaines de « douars » du Haut-Atlas, ces petits villages éparpillés dans ce massif montagneux du centre du pays. « Grâce à ces relais sur place avec lesquels nous échangeons en permanence, nous savons ce dont les populations touchées ont besoin », précise Zineb. Des informations précieuses qui permettent d’affiner leurs actions.Des dizaines de couvertures, des médicaments, des produits d’hygiène, des vêtements attendent d’être embarqués dans les voitures. Encore faut-il savoir où les acheminer ? Certaines routes sont bloquées, d’autres itinéraires surchargés. Avant de partir, il faut s’assurer que la route est praticable et que d’autres convois ne soient pas en route. Les premiers jours, toute l’aide est allée, pour de bonnes raisons, vers l’épicentre. Mais des dizaines de villages touchés ont été oubliées.
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