VIDÉO. Sécheresse à Quimper : « On risque de ne pas avoir assez de fourrage pour l'hiver »
par Ouest France
Cet été 2022, la sécheresse et la canicule ont touché les éleveurs de vache de Quimper (Finistère), comme rarement. « Ça arrive tous les quinze à vingt ans, comme en 2003 ou 1976 », précise Jean-Marc Quiniou, qui élève 100 vaches laitières. Et cela a eu un impact direct sur l'herbe et le maïs qu'il cultive pour nourrir ses animaux : « On arrive toujours à faire pousser de l'herbe en été, mais cette année, elle est complètement sèche depuis juin. » Et le maïs est moins grand, il a moins d'épis, moins de grains. Puiser déjà dans les stocks d'hiver « La quantité de fourrage va être 25 à 30 % inférieure à d'habitude. Le risque, c'est de ne pas en avoir assez pour passer l'hiver. » Car en temps normal, les vaches mangent l'herbe en été et passent au maïs à partir d'octobre, après qu'il a été ensilé. Mais, cette année, il n'y a pas assez d'herbe. Pour nourrir leurs animaux, certains ont choisi de récolter une partie du maïs plus tôt, presque en urgence. Mais cela puise dans les stocks de nourriture de l'hiver. « Acheter des aliments coûte beaucoup trop cher » « On peut toujours acheter des céréales et des granulés, pour remplacer le fourrage produit sur l'exploitation, explique Jean-Marc Quiniou. Le problème, cette année, c'est qu'ils coûtent très, très cher. C'est dû à la guerre en Ukraine et à la sécheresse qui baissé les rendements partout en France. Mécaniquement, toutes les céréales sont chères, tous les granulés sont chers. Donc acheter de l'aliment coûte beaucoup trop cher. »
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