VIDÉO. « Sans trêve à Gaza, la situation reste explosive », selon notre correspondante au Liban
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Dimanche 25 août, le Hezbollah a annoncé avoir mené une attaque d’envergure contre Israël, qui a de son côté affirmé avoir mené des frappes défensives au Liban. Depuis l’attaque du 7 octobre en Israël, les frappes sont quasi quotidiennes entre l’armée israélienne et la milice chiite, alliée du Hamas. Mais y a-t-il aujourd’hui un risque d’embrasement de la Région ? Qu’en pense la population libanaise ? On a posé la question à Muriel Rezolier, correspondante de presse au Liban. Le Hezbollah a annoncé dimanche 25 août avoir mené une attaque d’envergure contre Israël, en représailles à l'assassinat du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr par l'armée israélienne. C'est la suite d'une séquence sanglante ouverte le 27 juillet, lorsqu'une roquette s'est écrasée sur un terrain de football dans le Golan occupé, faisant 12 morts, des enfants. Que se passera-t-il ensuite ? Nous avons posé la question à Muriel Rezolier, correspondante de presse au Liban. La population chiite paye le plus grand tributSelon elle, si le soutien au mouvement palestinien fédère la population libanaise, qu'elle soit chrétienne, sunnite ou chiite, « la population au sud du Liban est épuisé par la guerre ». Majoritairement chiite, et donc soutien du Hezbollah, elle souffre des bombardements israéliens quotidiens depuis le 8 octobre, et l'ouverture de ce nouveau front en soutien à Gaza. Entre 120 et 150 000 réfugiés libanais« Entre 120 000 et 150 000 réfugiés ont du quitter leur logement, et ne peuvent plus travailler, souligne la correspondante. Ils sont principalement des agriculteurs, d'olives notamment. Et la saison de la récolte doit commencer. Mais ils sont loin des oliviers, qui parfois n'existent même plus. »Selon Muriel Rozelier, « Hassan Nasrallah [le chef du Hezbollah] a envoyé un message à ces derniers, lundi 26 août », en affirmant que la vie pouvait reprendre son cours normal au Liban. Un signe de désescalade, donc, mais qui ne clôt en aucun cas la crise au Proche-Orient : « On ne sait toujours pas ce que vont faire ce que vont faire les Yéménites, on ne sait toujours pas ce que vont faire les Iraniens, et on ne sait pas non plus ce que vont décider les Israéliens. » Une certitude pour la
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