Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, a échangé avec le président de la République, Emmanuel Macron, avant l’ouverture du Salon de l’agriculture. Elle retient une chose : l’annonce de prix planchers pour garantir le revenu des agriculteurs. Son syndicat a refusé de participer au débat « organisé à la va-vite ».
Un débat aura finalement bien lieu au Salon de l'agriculture. Emmanuel Macron rencontre une partie des syndicats, ce samedi 24 février, après une ouverture houleuse de l'événement agricole de l'année. Les échanges sont diffusés sur des écrans au Parc des expositions. Des échanges auxquels n'a pas voulu participer Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne.Suivez notre direct consacré au Salon de l'agriculture
Un débat « pas à la hauteur »« Ce débat n'est pas à la hauteur des enjeux de ce que vit le monde agricole aujourd'hui et le travail syndical, il a été fait. Par contre, nos fermes, nos organisations restent ouvertes à des visites du président, du ministre pour un cours pour approfondir le sujet, évidemment. Mais là, à la va vite de cette façon, c'est pas un endroit qui permette de débloquer la situation », a-t-elle expliquée.Elle a, en revanche, pris un petit-déjeuner avec le président de la République. « Il était indispensable, souligne la porte-parole. Il a permis à chaque syndicat d'exprimer ce qu'il avait à dire. »À voir aussi : VIDÉO. Salon de l'agriculture : Emmanuel Macron appelle au calmeLa question des prix plancher évoquésElle a estimé avoir quelques annonces de la part du président de la République. « Il y en a une qui retient tout particulièrement notre attention. Le président s'est engagé sur la question de prix plancher minimum. Alors c'est déjà une grande avancée parce que ça rompt avec ce dogme et on l'a bien souligné, de compétitivité à outrance. »
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