VIDÉO. Salariée dans un abattoir à Vitré, elle « ne rentre pas dans les cases de la pénibilité »
par Ouest France
Isabelle Desrues est employée de première transformation sur le hall d’abattage à la SVA, la Société Vitréenne d’Abattage. Amenée à exercer plusieurs postes, elle vérifie les carcasses sortant de la chaîne d’abattage, sépare les abats, s’occupe de la traçabilité des veaux… Le tout dans un « environnement bruyant, humide » et en effectuant « des gestes répétitifs ». Malgré cela, elle ne bénéficie pas des points pénibilité selon les critères établis par le gouvernement. Opposée à la réformeUne incohérence aux yeux de celle qui évoque « des douleurs » et a été opérée des deux épaules. « Je crains pour les années à venir, car il me reste six ans à travailler », souffle-t-elle. Opposée à la réforme des retraites, elle a participé à chacune des manifestations à Vitré. « Ce sont mes premières, mais là, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. »
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